Identification du couple Lerouge-Mauvais

“Le 4 avril 2022, l’état-major de la police judiciaire d’Auxerre et la BRI de Dijon devaient arrêter Jérôme Mauvais et Nathalie Lerouge, tous deux nés en 1974, dans la commission judiciaire d’un enquêteur d’Auxerre, pour enlèvement en bande organisée, commis à la préjudice de leur fille, née le 7 février 2013”. “L’enlèvement remonte au 10 février, lorsque l’enfant déjeunait avec l’éducatrice de puériculture, chez qui le juge des enfants d’Auxerre l’a placé. Après plusieurs semaines d’enquête, la police judiciaire d’Auxerre a localisé la famille près de “Vitrile-le-François, sur un terrain privé appartenant à un membre de la communauté des gens du voyage qui n’était pas là ; pas de passagers autres que la caravane appartenant à la famille qui s’est échappée. »

La tentative d’arrestation

“Grâce à l’utilisation de moyens techniques, la présence de l’enfant a été confirmée dans la matinée du 4 avril et après concertation entre les services enquêteurs, les services d’intervention et l’enquêteur d’Auxerre, l’opération a été décidée dans l’après-midi du même jour. . “Il a semblé difficile aux enquêteurs de reporter cette intervention au lendemain matin.” “Vers 17 heures, deux équipes de la Brigade BRI, soit une quinzaine d’hommes au total, sont intervenues et se sont approchées de la caravane en colonne d’attaque. Lorsqu’ils ont atteint une distance d’environ deux mètres de la caravane, ils ont entendu deux coups de feu. Ignorant que ces tirs étaient dirigés dans leur direction, ils se sont progressivement dirigés vers la caravane, brisant une de ses vitres. Ils ont alors aperçu le corps de Nathalie Lerouge et de Jérôme Mauvais accroupis dans un coin de la caravane. La caravane en colonne d’attaque”, pointe le procureur. Union Photo © Rémi WAFFLART

L’arrestation du père

“Sur ordre de la police, Jérôme Mauvais est parti sans résistance, a été arrêté et détenu dans le cadre de la commission judiciaire. Le parquet de Châlons-en-Champagne, prévenu vers 5h30 du matin, s’est rendu sur les lieux, a ouvert une enquête pour le meurtre d’un mineur de moins de 15 ans et le meurtre d’un conjoint, et a repris la police judiciaire de Reims. « La SAI de Reims a repris la garde à vue et pris en charge le prévenu. Un grand nombre d’enquêtes techniques ont été menées par les enquêteurs. Le parquet de Reims a pris en charge l’affaire, au pénal, à l’issue des premières 24 heures. de garde à vue de l’accusé ». Tous nos articles sur l’affaire

Les premiers éléments de recherche

“D’après les données recueillies au cours de l’enquête, aucun échange de tirs n’a eu lieu entre les services de police et l’accusé. Les constatations sur les lieux ont permis d’exclure tout usage d’armes par les policiers à l’entrée de la caravane, alors que “l’enfant était allongé sur le côté, à droite à l’intérieur de la caravane. L’accusé a été arrêté à la porte d’entrée”. “Les décès sont survenus immédiatement, sans possibilité d’intervention des services d’urgence, bien qu’ils soient arrivés très rapidement environ 10 minutes après l’incident.”

Autopsies corporelles

“Des autopsies ont été pratiquées sur les deux corps : il a été constaté que l’enfant n’avait subi qu’une seule blessure par balle, à la tête, à la tempe, sans trou de sortie, sans autre trace de violence physique. Blessure à la tête avec perte de matériel cérébral. Il avait aussi des traces de sang sur ses poignets et ses bras. »

L’audition de Jérôme Mauvais

« Jérôme Mauvais, dont l’imprégnation à l’alcool était négative, a été entendu à de nombreuses reprises depuis le début et n’a cessé de donner les mêmes explications : sa femme, pendant plusieurs semaines, lui a dit qu’il n’était pas question d’arrestation vivante, ni que la fille pouvait être placée de nouveau. “Ses parents soupçonnaient qu’elle aurait pu être violée alors qu’ils l’avaient placée.” “Le couple possédait en fait un vieux fusil, qui a été donné par une tierce personne, selon l’accusé, il n’était manipulé que par sa femme, et qui était chargé en permanence de deux cartouches. Il avait maintes fois réussi à l’empêcher d’envisager ce passage à l’acte catastrophique”. « Jérôme Mauvais a poursuivi en expliquant que son épouse, le jour des faits, avait remarqué l’intervention des forces de l’ordre, s’était emparée de l’arme chargée en permanence, avait tiré sur leur fille en lui mettant l’arme dans la tempe. Cette dernière, alors qu’elle jouait dans la caravane , puis arme contre elle, elle a dit qu’elle n’avait pas eu le temps d’intervenir, qu’elle ne pourrait jamais intervenir et qu’elle n’avait pas manié l’arme utilisée. Il a ajouté que sa femme avait avoué à une de leurs connaissances : elle lui avait dit qu’elle n’accepterait jamais que sa fille se fasse prendre et qu’il préférerait la tuer puis se suicider en cas d’intervention policière. “Ce témoin, qui n’est pas dans la salle et qui n’a eu aucun contact avec le détenu depuis les événements, a été entendu et a confirmé les déclarations de M. Bad.”

Recherche technique

“Des investigations techniques ont été menées pour rechercher sur les mains des deux adultes d’éventuelles traces de poussière. Les deux adultes présentaient des traces de poussière, ce qui pourrait s’expliquer par les conditions tendues. Cependant, il est apparu que des traces beaucoup plus importantes ont été retrouvées dans les deux mains de Mme Lerouz que dans les mains de M. Badt, précisant que dans l’une des mains de ce dernier aucune trace de poussière n’a été retrouvée. “D’autres investigations techniques ont été lancées pendant la garde à vue, mais sans retour de résultats, notamment la recherche d’empreintes digitales et d’ADN dans l’arme, ainsi que des analyses balistiques.”

Trois cas

“Trois cas de recherche peuvent être maintenus à ce stade. Le meurtre de l’enfant par Mme Lerouz fait suite à son suicide. Le double meurtre de l’enfant et de Mme Lerouz attribué à M. Move. Meurtre de l’enfant par Mme Lerouz Suivra le meurtre de Mme Lerouz par M. Mauvais. “Ce dernier cas semble être le moins solide des trois.”

Libération de la détention pour homicide

“Compte tenu de ces informations, j’ai décidé de libérer M. Mauvais de la police à l’issue des 48 heures de garde à vue, afin d’ouvrir une information judiciaire urgente à son encontre le mercredi 6 avril 2022 pour meurtre avec préméditation et homicide. .un mineur de 15 ans. J’estime qu’en l’état actuel des choses, et alors que les investigations sont loin d’être terminées, je n’ai pas suffisamment d’éléments pour envisager de traduire M. Mauvais devant un enquêteur et de demander à ce stade l’inculpation pour homicide involontaire. ). Cette enquête judiciaire urgente permettra la poursuite immédiate des investigations techniques pour améliorer les affaires listées ci-dessous. »

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