Terreur dans le cockpit et les passagers d’un Boeing 777 d’Air France, mardi, au-dessus de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Peu avant l’atterrissage du vol AF011, l’avion ne respecte plus les ordres des pilotes lors de l’approche finale. Si l’équipage pouvait enfin ouvrir les gaz et contrôler l’avion, il était sur le point de s’écraser, ce qui serait à quelques dizaines de mètres de là.

Le pilote en panique

Dans une vidéo postée sur YouTube par la chaîne AIRLIVE, on entend le dialogue très paniqué de l’équipage avec la tour de contrôle de l’aéroport de Paris. On entend également des échanges entre les deux pilotes de Boeing haletants d’anxiété, tandis que des alarmes sonores se font entendre dans le cockpit du Boeing. CDG : Un avion d’Air France New York-Paris a échappé de peu à l’atterrissage en catastrophe à Roissy mardi. Pour une raison inconnue, le Boeing 777 ne réagissait plus aux tests d’approche finale. Grâce à une ronde, le pire a été évité. Une enquête a été ouverte. (AIRLIVE) pic.twitter.com/wWJHZLgi8o – Infos françaises (@InfosFrancaises) 6 avril 2022 “On a passé la manette des gaz, 4.000 pieds, on va les maintenir, on va vous rappeler”, décrit le pilote paniqué. Il évoque quelques minutes plus tard “un problème avec les commandes de vol” avant de directement confirmer que l’avion avait “presque tout fait”.

Recherche ouverte

Le vol AF011 entamait la dernière étape de la phase d’approche, atterrissant sur la piste, lorsque les pilotes ont remarqué que l’avion ne répondait plus aux commandes et déviait vers la gauche. L’avion, qui se trouvait alors à seulement 1 200 pieds au-dessus du niveau de la mer (environ 370 mètres), selon l’Air Journal, a dû faire une aventure d’urgence. Le contrôle aérien a alors dû arrêter tous les décollages depuis les pistes de Roissy. Interrogée par La Dépêche, Air France a expliqué que “l’équipage a posé l’avion normalement après une deuxième approche” et “comprend et regrette le désagrément que les clients ont pu ressentir”. Le BEA (Bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile) a ouvert une enquête.