La Commission nationale de contrôle de la campagne et la Commission électorale ont appelé vendredi les électeurs à être “très prudents” suite à la transmission de SMS plaçant Eric Zemour au second tour de l’élection présidentielle. Dans un communiqué commun, les deux commissions “appellent à une plus grande attention aux messages qui pourraient être diffusés par rapport aux résultats évoqués dans les “sondages”, mais qui ne sont pas des sondages et ne peuvent donc pas se prévaloir de ce terme”.

Un faux sondage envoyé par SMS à de nombreuses personnes

Ils ont également appelé “les médias, les plateformes et les réseaux sociaux et les particuliers à ne pas transmettre” ces messages “qui peuvent être des informations trompeuses”. Peu avant la fin officielle de la campagne électorale à minuit, ce “faux sondage”, qui envoie Eric Zemour au second tour, a été envoyé par SMS à de nombreuses personnes. Certains partisans du guerrier d’extrême droite l’ont également diffusé sur les réseaux sociaux. La candidate LR Valérie Pécresse a immédiatement pris la tête de la commission de vote et accusé nommément Eric Zemmour de “transmettre actuellement illégalement un faux sondage par SMS”. “Ce SMS, qui n’a pas été demandé par ses destinataires et viole toutes les réglementations en matière de protection des données personnelles, n’est même pas signé par son auteur, indiquant une diffusion spontanée voire informative”, a-t-elle expliqué dans un communiqué. “De plus, cette annonce est en totale violation de la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages”, a-t-il ajouté. “En effet, il n’inclut pas les informations obligatoires, comme le nom de l’organisme et du parrain, le nombre de répondants, la date de sa réalisation ou les questions posées”, regrette Valérie Pécresse.