La société de Cupertino, en Californie, publie mercredi matin un rapport assez complet sur le travail effectué depuis la mise sur le marché de sa première Apple Watch en 2015, non seulement par ses ingénieurs, mais aussi par des chercheurs et des experts de la santé, pour tenter d’extraire les informations les plus probables. pour servir l’utilisateur. “Notre vision a toujours été de créer des technologies basées sur la science qui autonomisent les gens en leur donnant encore plus d’informations et qui jouent un rôle dans la protection de leur santé”, écrit Jeff Williams, directeur de l’exploitation d’Apple, dans ce rapport. « Nous voulons que les gens soient fermement aux commandes de leur santé avec des conseils pertinents et sensés. » Le rapport publié par Apple sur le rôle de son Apple Watch en tant que technologie de la santé intervient quelques jours après que des experts québécois ont déclaré Doit être qu’ils s’étaient inquiétés de l’importance que prenait cet accessoire dans la perception de ses utilisateurs sur leur état de santé. “Nous avons un nouveau diagnostic aux urgences depuis un certain temps : une Apple Watch défectueuse”, a également partagé sur Twitter le médecin de famille des urgences du Barrie Memorial Hospital, Sébastien Marin. “Beaucoup de gens arrivent stressés parce que leur Apple Watch affiche leur fréquence cardiaque à 140 [battements par minute]mais une fois compté, c’est 60 [battements]. »

“Très bien” aussi

L’Apple Watch et les autres smartwatches ne valent pas une visite chez le médecin. Apple est d’accord. Divers facteurs peuvent être pris en compte pour qu’une mesure soit précise ou complètement erronée. Mais la multinationale américaine est satisfaite de voir qu’au moins son objectif est atteint, même quand les gens ne s’inquiètent pour rien, puisqu’ils vont consulter un professionnel de la santé. Apple collecte une grande quantité de données d’utilisation des clients pour tester la précision de ses applications de santé. La société garantit deux choses : premièrement, seules les données auxquelles les utilisateurs consentent explicitement sont partagées avec Apple ou des tiers. Ces données lui permettent ensuite d’estimer la précision des fonctions principales de son Apple Watch, qui sont supérieures à 80 %. Interrogé sur les cas de faux positifs, Apple indique que l’alerte rythme cardiaque irrégulier est justifiée plus de 80% du temps, et que les autres mesures liées au système cardiovasculaire atteignent une précision proche de 90%. L’électrocardiogramme intégré aux nouvelles montres Apple est également précis à environ 90 %, selon le fabricant. Apple cite des cas où ces notifications ont sauvé des vies. Sous certaines conditions, la montre peut détecter suffisamment tôt les dangers de la fibrillation auriculaire pour éviter que ce trouble cardiaque ne dégénère en une forme plus grave d’arythmie. Elle n’exempte pas les montres connectées qui génèrent de fausses alertes ou inquiètent certains utilisateurs. Mais pour Apple, les avantages l’emportent sur les inconvénients.

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