Le meilleur joueur du monde, qui reste jusqu’à preuve du contraire. Cependant, malgré le début de saison fougueux de Rafael Nadal et la brève acquisition mathématique de Daniil Medvedev du “tu me vois, tu ne peux plus me voir”, cette preuve n’a pas été apportée. Juste parce que le chat n’était pas là. Par un étrange concours de circonstances, le retour du chat coïncide avec l’absence de ces deux souris clés, toutes deux dans le cabinet du médecin. Privé du premier tournoi du Grand Chelem et des deux premiers Masters 1000, Novak Djokovic a dû renoncer à presque tout le premier quart-temps. Le pire pour lui, le mieux pour les autres. Les absents ont toujours tort, même lorsqu’ils sont convaincus d’avoir une raison. On ne l’a vu apparaître qu’en cachette, dans la période creuse de ce début de saison, à Dubaï. Il est temps de gagner deux matchs et de perdre le troisième du 123e joueur mondial, Jiri Vesely. Un mauvais départ (ou un faux retour), en quelque sorte. Master Monte Carlo Tsitsipas, le grand ? IL Y A 9 HEURES Djokovic n’a pas eu les réponses : le résumé de sa défaite face à Veseli Cette fois c’est autre chose. Le Joker ne prend aucun train en marche. Il débarque sur terre, comme tout le monde, avec un vrai horizon devant lui : Roland Garros. Rafael Nadal est peut-être le roi, mais il est le titulaire. A un âge où seule la recherche de nouveaux titres du Grand Chelem compte vraiment pour lui, le Serbe a un mois et demi devant lui pour atteindre son meilleur niveau à Paris. Jusque-là, le reste ne sera pertinent. Surtout à Monte-Carlo. Djokovic a beau être chez lui au Rock, ce Monégasque d’adoption, n’est plus sur les courts de Roquebrune-Cap-Martin, où il n’a plus atteint les quarts de finale depuis 2015, alors qu’il restait dans les sept mi-temps (au moins). C’est le seul Masters 1000 où il n’est pas apparu au moins une fois dans le dernier carré durant cette période. Sur terre, Djoko c’est du diesel. Le départ est en douceur, pour virevolter à toute allure dans Roland-Garros. L’an dernier, de son propre aveu, il a livré à Monte Carlo “un combat horrible” plein de 45 fautes sans forcément contre Dan Evans. Facteur aggravant, le manque de rythme ajoute de la difficulté à ses désormais habituelles difficultés princières, rien ne pourra déclencher l’alerte ocre s’il disparaît en début de semaine. S’il peut enchaîner un tournoi, le temps sera de son côté d’ici Roland-Garros. Évidemment, s’il devait disputer le premier tour de chaque tournoi sur terre, le problème serait tout autre, mais le cas semble peu probable. “On verra dès son premier match quel niveau Djokovic montrera” Il y a vraiment tout lieu de croire que Djokovic sera dangereux au printemps 2022. D’abord parce que ce repos (auto)forcé pourrait s’avérer profitable durant cette saison. Il arrive frais comme un cafard, sur ses pattes et peut-être encore plus sur sa tête. Si le Covid-19 n’a pas disparu, son état de santé actuel lui permet d’envisager les choses avec un horizon plus ou moins clair, du moins en ce qui concerne le printemps. Première pour lui cette année. Cette liberté d’esprit ne peut pas lui nuire. Tant pour le côté “hors du terrain”. Le champion maintenant. Nul ne peut douter que ses crocs rayeront la brique concassée. Il a vu Nadal devenir le seul détenteur du record de victoires en Grand Chelem. Il a vu Medvedev le pousser hors du trône, même si ce n’était que pour trois semaines. A ses yeux, tout cela était-il parfaitement légitime ? Je ne suis pas sûr, puisqu’il n’était pas là. Désolé pour la mention pitoyable du film, mais c’est un peu comme le “tagline” du dévastateur King Kong 2, sorti un an avant la naissance du Djoker : “Il est revenu et il n’est pas content”. Novak Djokovic est de retour et, au fond, il doit être habité, sinon par une forme de colère, par une ardente envie de prouver qu’il est toujours le patron. Il a été largement critiqué pour sa position presque unique dans le vaccin dans le Top 100 mondial. Mais il cadre bien avec cet aspect de “Moi et mes croyances contre le reste du monde”. Elle n’est jamais plus forte que dans l’adversité, quelles qu’en soient les formes. Donc s’il peut botter des fesses dans la roche, pourquoi s’en soucier ? Même si, encore une fois, Monte Carlo est sans doute un peu en avance. Sans vouloir de mal à personne, ni à sa ceinture ni à celle de Carlos Alcaraz, on ne dirait pas non à une petite affiche entre le revenant et le nouveau venu. Ce serait tellement excitant pour nous et l’indice des prix pour lui. Alcaraz : “J’espère rencontrer Djokovic en quart de finale” ATP Monte-Carlo Tsonga fait ses adieux à la Principauté : « Je reviendrai… spectateur » IL Y A 10 HEURES ATP Monte-Carlo Hurkacz Dellien IL Y A 10 HEURES
title: “Atp Monte Carlo Novak Djokovic La Recherche Du Temps Perdu " ShowToc: true date: “2022-11-16” author: “Christopher Crespo”
Le meilleur joueur du monde, qui reste jusqu’à preuve du contraire. Cependant, malgré le début de saison fougueux de Rafael Nadal et la brève acquisition mathématique de Daniil Medvedev du “tu me vois, tu ne peux plus me voir”, cette preuve n’a pas été apportée. Juste parce que le chat n’était pas là. Par un étrange concours de circonstances, le retour du chat coïncide avec l’absence de ces deux souris clés, toutes deux dans le cabinet du médecin. Privé du premier tournoi du Grand Chelem et des deux premiers Masters 1000, Novak Djokovic a dû renoncer à presque tout le premier quart-temps. Le pire pour lui, le mieux pour les autres. Les absents ont toujours tort, même lorsqu’ils sont convaincus d’avoir une raison. On ne l’a vu apparaître qu’en cachette, dans la période creuse de ce début de saison, à Dubaï. Il est temps de gagner deux matchs et de perdre le troisième du 123e joueur mondial, Jiri Vesely. Un mauvais départ (ou un faux retour), en quelque sorte. ATP Monte-Carlo Tsonga fait ses adieux à la Principauté : « Je reviendrai… spectateur » IL Y A 13 HEURES Djokovic n’a pas eu les réponses : le résumé de sa défaite face à Veseli Cette fois c’est autre chose. Le Joker ne prend aucun train en marche. Il débarque sur terre, comme tout le monde, avec un vrai horizon devant lui : Roland Garros. Rafael Nadal est peut-être le roi, mais il est le titulaire. A un âge où seule la recherche de nouveaux titres du Grand Chelem compte vraiment pour lui, le Serbe a un mois et demi devant lui pour atteindre son meilleur niveau à Paris. Jusque-là, le reste ne sera pertinent. Surtout à Monte-Carlo. Djokovic a beau être chez lui au Rock, ce Monégasque d’adoption, n’est plus sur les courts de Roquebrune-Cap-Martin, où il n’a plus atteint les quarts de finale depuis 2015, alors qu’il restait dans les sept mi-temps (au moins). C’est le seul Masters 1000 où il n’est pas apparu au moins une fois dans le dernier carré durant cette période. Sur terre, Djoko c’est du diesel. Le départ est en douceur, pour virevolter à toute allure dans Roland-Garros. L’an dernier, de son propre aveu, il a livré à Monte Carlo “un combat horrible” plein de 45 fautes sans forcément contre Dan Evans. Facteur aggravant, le manque de rythme ajoute de la difficulté à ses désormais habituelles difficultés princières, rien ne pourra déclencher l’alerte ocre s’il disparaît en début de semaine. S’il peut enchaîner un tournoi, le temps sera de son côté d’ici Roland-Garros. Évidemment, s’il devait disputer le premier tour de chaque tournoi sur terre, le problème serait tout autre, mais le cas semble peu probable. “On verra dès son premier match quel niveau Djokovic montrera” Il y a vraiment tout lieu de croire que Djokovic sera dangereux au printemps 2022. D’abord parce que ce repos (auto)forcé pourrait s’avérer profitable durant cette saison. Il arrive frais comme un cafard, sur ses pattes et peut-être encore plus sur sa tête. Si le Covid-19 n’a pas disparu, son état de santé actuel lui permet d’envisager les choses avec un horizon plus ou moins clair, du moins en ce qui concerne le printemps. Première pour lui cette année. Cette liberté d’esprit ne peut pas lui nuire. Tant pour le côté “hors du terrain”. Le champion maintenant. Nul ne peut douter que ses crocs rayeront la brique concassée. Il a vu Nadal devenir le seul détenteur du record de victoires en Grand Chelem. Il a vu Medvedev le pousser hors du trône, même si ce n’était que pour trois semaines. A ses yeux, tout cela était-il parfaitement légitime ? Je ne suis pas sûr, puisqu’il n’était pas là. Désolé pour la mention pitoyable du film, mais c’est un peu comme le “tagline” du dévastateur King Kong 2, sorti un an avant la naissance du Djoker : “Il est revenu et il n’est pas content”. Novak Djokovic est de retour et, au fond, il doit être habité, sinon par une forme de colère, par une ardente envie de prouver qu’il est toujours le patron. Il a été largement critiqué pour sa position presque unique dans le vaccin dans le Top 100 mondial. Mais il cadre bien avec cet aspect de “Moi et mes croyances contre le reste du monde”. Elle n’est jamais plus forte que dans l’adversité, quelles qu’en soient les formes. Donc s’il peut botter des fesses dans la roche, pourquoi s’en soucier ? Même si, encore une fois, Monte Carlo est sans doute un peu en avance. Sans vouloir de mal à personne, ni à sa ceinture ni à celle de Carlos Alcaraz, on ne dirait pas non à une petite affiche entre le revenant et le nouveau venu. Ce serait tellement excitant pour nous et l’indice des prix pour lui. Alcaraz : “J’espère rencontrer Djokovic en quart de finale” ATP Monte-Carlo Hurkacz Dellien IL Y A 13 HEURES ATP Monte-Carlo Un premier tour et puis c’est parti : Tsonga dépassé par la tension mise par Cilic IL Y A 13 HEURES