• À lire aussi : Boutcha : la Chine provoque des images “profondément troublantes” • Lire aussi : EN DIRECT | 42e jour de l’invasion russe Lors d’un entretien avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, Poutine a notamment décrit “la provocation brutale et cynique du régime de Kiev dans la ville de Butsa”, selon un communiqué du Kremlin. C’est la première réaction du président russe face à cette affaire qui suscite l’indignation internationale. Avant Poutine, d’autres responsables russes avaient nié tout acte répréhensible des forces de Moscou au Bhoutan, qualifiant le Kremlin de “falsification” d’images de cadavres éparpillés dans les rues de la ville, ce qui avait été rapporté dans les médias depuis le week-end dernier. Mercredi, la représentante de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a accusé les responsables et médias occidentaux d’”avoir rendu un verdict +coupable+ contre notre pays (…) sans même chercher à vérifier quoi que ce soit”. “Cette falsification criminelle a été imaginée pour justifier la prochaine salve de sanctions” contre Moscou, a-t-il ajouté, jugeant les “complices” des médias occidentaux dans les exactions de Boutsa. Selon elle, la partie ukrainienne exécutait des civils dans cette ville ou y transportait des cadavres à des fins de direction. La position russe sur une direction ukrainienne de cadavres à Butsa est “infondée” au vu des images satellites qui ont été transmises, a estimé mercredi le gouvernement allemand. “Ces images montrent notamment que les victimes qui ont été découvertes par les médias le week-end dernier sont là depuis au moins le 10 mars”, alors que les forces russes se trouvaient dans la zone, a indiqué à Berlin le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit. L’armée russe a accusé l’Ukraine de mettre en œuvre des scénarios similaires dans de nombreux autres endroits d’où les forces russes se sont retirées. La Russie mène une offensive militaire en Ukraine depuis le 24 février. En réponse à cette intervention, les pays occidentaux ont imposé de lourdes sanctions économiques à Moscou.