“Mais quand on est face à une question aussi fondamentale que celle du pouvoir d’achat. Les républicains de la Chambre ne pouvaient pas rester les bras croisés en regardant la majorité voter pour des mesures aussi inadéquates et bancales, a-t-il plaidé. Nous voulons être une opposition utile aux Français et, par conséquent, nous avons voulu profiter de ce texte pour faire approuver nos principales revendications et réaliser les véritables avancées attendues par nos compatriotes.” Alors que le gouvernement a pris plusieurs mesures à droite (sur la défiscalisation des heures supplémentaires, la monétisation de la RTT et la carte biométrique Vitale pour lutter contre la fraude sociale), Mme Louwagie a assuré que le « combat » de son équipe sur la question du prix du carburant « est entier », et il était une priorité. Ainsi, le député s’est félicité de l’annonce faite vendredi matin par le groupe TotalEnergies de baisser le prix à la pompe du litre d’essence dans les stations-service du groupe à partir de septembre. Elle a estimé que c’était le résultat d’une pression politique, qui venait notamment de l’intérieur de son propre parti : « L’annonce par les députés Les Républicains de leur intention de voter en faveur d’une taxe sur les pétroliers [taxe sur les superprofits] présentée comme un risque réel par Total et a conduit à l’annonce aujourd’hui d’une décote de 20 centimes.” Elle a ainsi mis en avant la position de ses 62 députés, sur la question : « Toutes les remises sont importantes [sur le carburant, de manière additionnelle] il faut approcher le prix de 1 euro 50 et profiter[nt] à tous ». « L’attitude du gouvernement vis-à-vis de nos amendements et les progrès que nous réaliserons ou non dépendront de notre vote dans ce PLFR », a-t-il prévenu, avant d’ajouter, s’adressant au camp présidentiel : « Avec Les Républicains, nous sommes prêts à faire un geste dans votre direction, mais à la condition, mais à la condition que vous gagniez les revendications prioritaires que nous avons énoncées. À ce stade, nous sommes loin du compte. Le groupe LR entend donc user de son rôle central dans les sièges du Parlement pour faire pression sur le gouvernement et obtenir de lui davantage de concessions sur les mesures défendues par les députés de droite avec les amendements qu’ils ont déposés.