Karim Benessaieh La Presse             

Résidence

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE L’axe principal des mesures d’encouragement à l’accession à la propriété est la création d’un nouveau compte d’épargne libre d’impôt (CELI), destiné à l’achat d’une première propriété, qui coûtera 725 millions de dollars dans cinq ans. Le nouvel acquéreur pourra y investir 40 000 $, jusqu’à un maximum de 8 000 $ par année, revenus de placement imposables et non imposables, qu’il pourra ensuite utiliser pour y déposer. Le crédit d’impôt pour le premier achat d’habitation doublera également, passant de 5 000 $ à 10 000 $, donnant droit à un remboursement pouvant aller jusqu’à 1 500 $ – 1 252,50 $ effectivement pour les contribuables québécois. La mesure s’appliquera aux maisons qui seront achetées le 1er janvier 2022 ou après et coûtera 675 millions d’ici 2027.

Parents

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Une série de mesures totalisant 72 millions sur cinq ans vient aider ceux qui veulent devenir parents. « Qu’ils soient aux prises avec des problèmes de fertilité, qu’ils soient membres d’un couple de même sexe ou qu’ils veuillent simplement devenir père ou mère à leurs propres conditions, certains Canadiens se tournent vers la maternité de substitution et des procédures coûteuses pour fonder une famille. rêves », dit-il. Les frais médicaux liés à une mère porteuse ou à un donneur de sperme, d’ovule ou de fœtus seront désormais éligibles au crédit d’impôt. Les frais payés aux cliniques de fertilité et aux banques de donneurs au Canada pour le sperme et les ovules seront également admissibles.

L’autre chèque de 500 $

PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE Il n’y a pas que le Québec qui enverra des chèques de 500 $ dans les prochains mois. Les modalités sont différentes, mais Ottawa offrira exactement le même montant, pour un total de 475 millions de dollars l’an prochain, sous la forme d’un paiement forfaitaire « pour ceux qui ont de la difficulté à accéder à un logement abordable », « qui ont de la difficulté à payer leur logement ». Nous ne connaissons pas encore les détails de ce service, qui sera “annoncé ultérieurement”.

Voiture électrique

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE La subvention pouvant aller jusqu’à 5 000 $ pour l’achat ou la location à long terme de voitures électriques, d’hybrides électriques rechargeables et de piles à hydrogène est renouvelée pour trois ans. Depuis 2019, ce programme a été utilisé par 136 000 acquéreurs ou locataires et sera prolongé au moins jusqu’en 2025, pour un coût total de 1,7 milliard.Aucun montant n’est prévu pour les deux prochaines années. Les modalités demeurent les mêmes : si le véhicule est conçu pour six passagers ou moins, le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) ne devrait pas dépasser 45 000 $. Les véhicules avec sept passagers ou plus peuvent coûter jusqu’à 55 000 $.

Bière et vapeur

PHOTO TONY DEJAK, ARCHIVES DE PRESSE CANADA A partir d’octobre prochain, les liquides à vaporiser seront soumis à un droit d’accise fédéral. Ce sera 1 $ par 2 ml de liquide pour les contenants de moins de 10 ml, puis 1 $ pour chaque 10 ml supplémentaires. Ottawa s’attend à récolter 654 millions de dollars en cinq ans avec cette nouvelle taxe. Nous rectifierons également un désaccord sur les taxes prélevées sur les bières à faible teneur en alcool, inférieures à 0,5 %. Contrairement aux vins et spiritueux de cette catégorie, la bière était soumise à un droit d’accise. Cette taxe disparaîtra le 1er juillet. Le coût pour Ottawa de cette petite fleur pour les amateurs de bière sans alcool : 9 millions en cinq ans.

Banques

PHOTOGRAPHIE DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE Les plaintes des consommateurs contre les banques pourraient être traitées plus efficacement. Si cela dépendait du gouvernement de Trinto, un seul organisme à but non lucratif en serait responsable. Cela s’explique par le fait que le responsable actuel, l’ombudsman des services bancaires et de l’investissement (OSBI), un poste créé en 1996, n’a aucun pouvoir coercitif. Plusieurs banques, dont la Banque Royale et la TD, abandonnent le pouvoir et choisissent leur propre intermédiaire. “Les banques ne devraient pas pouvoir choisir à quelle instance de réclamation elles appartiennent”, indiquent les documents budgétaires. Une législation « ciblée » est annoncée pour transférer ces plaintes à un organe externe unique et indépendant.