Zelensky trouve Macron refusant de qualifier le génocide de “très douloureux”

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a pas salué le refus de son homologue français Emmanuel Macron de dénoncer un “génocide” en Ukraine par l’armée russe. “Si elles sont vraies, de telles remarques sont très blessantes pour nous”, a déclaré mercredi le président ukrainien lors d’une conférence de presse.

Les États-Unis promettent une nouvelle assistance militaire

Un déni qui s’aggrave puisque plus tôt dans la journée, le président américain Joe Biden a déclaré : “Il devient de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d’effacer l’idée même d’être Ukrainien”. Outre cette déclaration, le chef de l’Etat a également assuré que 800 millions de dollars d’aide ont été débloqués mercredi. “Il pourrait s’agir d’équipements lourds qui ont été abandonnés jusqu’à présent par crainte d’une escalade avec la Russie, comme des véhicules blindés”, selon Le Monde, citant plusieurs médias américains. Pour sa part, Moscou a interdit son territoire à 398 membres du Congrès des États-Unis en représailles à une décision similaire de Washington le 24 mars.

Un cessez-le-feu humanitaire est impossible selon l’ONU

Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, s’est montré pessimiste mercredi. Il espérait un cessez-le-feu humanitaire en Ukraine, mais a déclaré lors d’une conférence de presse que l’ONU attendait toujours une réponse de la Russie à des propositions spécifiques visant à évacuer les civils et à garantir l’acheminement de l’aide humanitaire dans les zones de guerre.

L’Ukraine “est une scène de crime”, selon la CPI

Le procureur général britannique Karim Khan a qualifié le pays de “scène de crime” lors d’une visite au Bhoutan, près de Kiev, où des centaines de corps de civils ont été retrouvés après le retrait des troupes russes. “C’est la première fois qu’un procureur de la Cour internationale de justice se rend dans une zone déchirée par la guerre”, a déclaré à franceinfo Emmanuel Daoud, avocat au bureau de Paris et expert en droit international. “Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de croire que des crimes sont commis dans le cadre de la compétence de la Cour”, a déclaré Karim Khan. “Nous devons percer le brouillard de la guerre pour découvrir la vérité.”