Le document de 26 pages contrevient en partie au verdict de la juge de la Cour de justice du Québec Joëlle Roy, qui a acquitté Raphaël Lévesque en juin 2020 de quatre chefs d’accusation de cambriolage et cambriolage, de troubles à l’ordre public, de harcèlement criminel et d’intimidation. L’accusé a fait semblant de venir lui remettre un bouquet de fleurs pour lui ouvrir la porte des bureaux de Vice à Griffintown. Mais dès que la porte a été déverrouillée électroniquement, il a fait irruption dans les locaux des médias pour y semer le désordre avec six ou sept hommes masqués portant des tee-shirts aux couleurs de l’Atalante. Le groupe avait principalement joué la chanson thème de l’émission The Price Is Right à haut volume. jeté des tracts par terre. jetaient des nez de clown aux employés qui étaient présents. et a décerné un trophée satirique à un journaliste – un discours qui a duré 75 secondes à tout le monde. Le journaliste qui a ciblé cette action, Simon Coutu, avait auparavant publié des reportages sur le groupe, qui se décrit comme nationaliste, révolutionnaire et indépendant. Il travaille maintenant pour Radio Canada. Les vice-présidents avaient témoigné lors du procès devant la Cour du Québec qu’ils se sentaient menacés par Raphaël Lévesque et les autres membres d’Atalante. L’un d’eux a déclaré avoir subi plus tard une crise de panique.

erreurs juridiques

Le directeur des poursuites criminelles et criminelles (DPCP) a interjeté appel des acquittements de deux des accusations portées contre Raphaël Lévesque pour cambriolage et intrusion et trouble à l’ordre public. La cause a été entendue par les juges Gagnon, Healy et Gagné le 6 octobre 2021. Après six mois de concertation, ces trois magistrats ont finalement donné raison au Directeur des poursuites pénales et criminelles DPCP, constatant plusieurs erreurs judiciaires commises en première instance. Selon eux, par exemple, le juge Roy ne pouvait pas justifier l’introduction par effraction au motif que l’événement s’était déroulé pacifiquement, ni invoquer la liberté d’expression pour justifier l’introduction par effraction. “Un comportement pacifique ou non agressif ne peut être une excuse pour entrer dans un lieu. » Extrait de Extrait de la décision de la Cour d’appel Par conséquent, Raphaël Lévesque est reconnu coupable de vol avec effraction et d’effraction et de trouble à l’ordre public. Cependant, la cour d’appel ordonne la suspension conditionnelle des poursuites pour le chef du désordre, les deux chefs d’accusation s’inscrivant dans la même opération criminelle, alors que l’un est la continuation de l’autre dans le procès et dans le temps. Le dossier est maintenant référé à la Cour de justice du Québec, qui déterminera la peine à infliger à Raphaël Lévesque.