• Lisez aussi : [VIDÉO] Collision tragique entre Legault et GND pour l’environnement • Lire aussi : CHSLD : 5060 motifs d’enquête publique “Nous avons un Premier ministre qui s’attribue le mérite de ce qui va bien, qui se lave les mains de tout ce qui ne va pas. Je trouve ça lâche. «Je trouve cela lâche», a réitéré mercredi matin le leader parlementaire québécois.
“Chaque jour qui passe, François Lego s’enfonce un peu plus dans le scandale du Héron”, a-t-il ajouté en conférence de presse. “Nous y sommes arrivés”, a ensuite reproché au Premier ministre la Blue Room. Archives photos Agence QMI, Joël Lemay

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« C’est la nouvelle politique de Québec solidaire. Traiter le premier ministre de lâche. “(Je) pense qu’il y a un jeune politicien devant nous qui fait de la vieille politique”, s’est-il plaint. “Si mes propos blessent le premier ministre, je les retirerai”, a répondu Mme Nadeau-Dubois, assurant la désapprobation des élus caquistes qu’”il n’a jamais eu l’intention de porter une attaque personnelle”. Appels “dramatiques” A l’origine de cette polémique, des enregistrements d’appels passés en mars 2020 par des propriétaires de CHSLD Herron à Info-Santé (811), publiés par La Presse, au lendemain d’un courriel révélé par Radio Canada, à qui apprend que les ministres Marguerite Blais et Danielle Les McCann ont été informés de l’urgence de la situation au CHSLD Herron 10 jours avant que François Legault ne soit publiquement préoccupé.
Dans ces enregistrements, qui ont été présentés comme preuves dans le cadre de l’enquête du médecin légiste Géhane Kamel, on entend les appels au secours lancés par Samantha Chowieri et son mari, visiblement désespérés, impuissants et épuisés de frapper à toutes les portes.
Selon le chef libéral Dominique Anglade, ces appels “dramatiques” montrent que “toute la chaîne de l’administration” était floue. Il doute aussi qu’à la lecture du quotidien La Gazette du 10 avril, François Legault ait été informé de l’ampleur du drame, comme il le prétend.
“Je ne peux pas croire qu’il savait”, a déclaré Anglade.
Archives photos Agence QMI, Joël Lemay
Boucs émissaires De son côté, le chef parlementaire du Parti québécois, Joël Arseneau, a joint sa voix au Parti libéral du Québec, qui a exigé mardi la démission des ministres Blais et McCann.
“S’ils échouent dans le projet, ils doivent démissionner”, a déclaré Arseno.
Selon la députée des βουles-de-la-Madeleine, il ne serait pas surprenant que “pour s’écarter”, le gouvernement congédie la PDG du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, Lynne McVey.
Pour leur défense, M. Legault et Mme Blais ont tous deux réitéré mardi que le CIUSSS avait assuré qu’il prendrait la relève le 30 mars.
M. Nadeau-Dubois a rappelé que le premier ministre avait déshonoré les propriétaires du magasin, au plus fort de la crise.
“Il y a toujours quelqu’un à blâmer pour François Lego”, a-t-il déploré.
“Il devrait prendre sa part de responsabilité, au lieu de jeter les administrateurs sous le bus”, a déclaré le leader parlementaire du Québec. Les partis d’opposition ont déclaré qu’ils ne se présenteraient pas aux élections partielles.