• A lire aussi : “Un corps humain brûlé est facile à identifier”, selon un pompier formateur Depuis lors, la famille n’a pas eu de nouvelles et essaie toujours de comprendre ce qui s’est passé. Céline Therrien, une de ses sœurs, regrette d’avoir été tenue dans l’ignorance. Le matin du 23 juillet 2021, Laurette Therrien s’est suicidée dans des circonstances tragiques. Le drame s’est déroulé devant l’usine AMF de Sherbrooke, dans un petit boisé. Il s’agissait d’employés du site qui avaient contacté les secours après avoir vu de la fumée. Les pompiers de Sherbrooke, appelés à intervenir pour éteindre l’incendie, ont pris le corps de la femme pour celui d’un mannequin en plastique. Ils l’ont jeté dans la poubelle du Service de police de Sherbrooke (SPS). Suite à un signalement de personne disparue, SPS a fait le lien entre le modèle retrouvé et la dame. Plus de huit heures s’étaient écoulées lorsque les autorités ont fait la macabre découverte, dans la poubelle. Un geste impardonnable selon Céline Therrien. Il regrette également que ni la ville de Sherbrooke, ni les policiers ou les pompiers n’aient présenté d’excuses à la famille pour le drame anonyme qu’ils ont vécu. Le rapport du coroner était attendu Gabrielle Therrien, une autre sœur de la victime, confirme que le rapport du coroner Me Richard Drapeau est terminé, mais qu’il ne sera pas publié avant quelques semaines. Jusque-là, elle préfère faire son deuil en privé. À Sherbrooke, l’an dernier, la Ville a ouvert une enquête interne, sur laquelle on est toujours sans nouvelles. À l’époque, la Municipalité et le syndicat des pompiers offraient un soutien psychologique aux travailleurs touchés par les événements. Il convient de noter que le Bureau des enquêtes indépendantes n’a pas examiné cette opération, car elle ne relevait pas de sa compétence, mais de celle du commissaire à la déontologie policière.


title: “Corps Abattu Jet La Poubelle La Famille Toujours En D Saccord " ShowToc: true date: “2022-12-12” author: “Estelle Liang”


Depuis lors, la famille n’a pas eu de nouvelles et essaie toujours de comprendre ce qui s’est passé. Céline Therrien, une de ses sœurs, regrette d’avoir été tenue dans l’ignorance. Le matin du 23 juillet 2021, Laurette Therrien s’est suicidée dans des circonstances tragiques. Le drame s’est déroulé devant l’usine AMF de Sherbrooke, dans un petit boisé. Il s’agissait d’employés du site qui avaient contacté les secours après avoir vu de la fumée. Les pompiers de Sherbrooke, appelés à intervenir pour éteindre l’incendie, ont pris le corps de la femme pour celui d’un mannequin en plastique. Ils l’ont jeté dans la poubelle du Service de police de Sherbrooke (SPS). Suite à un signalement de personne disparue, SPS a fait le lien entre le modèle retrouvé et la dame. Plus de huit heures s’étaient écoulées lorsque les autorités ont fait la macabre découverte, dans la poubelle. Un geste impardonnable selon Céline Therrien. Il regrette également que ni la ville de Sherbrooke, ni les policiers ou les pompiers n’aient présenté d’excuses à la famille pour le drame anonyme qu’ils ont vécu. Gabrielle Therrien, une autre sœur de la victime, confirme que le rapport du coroner Me Richard Drapeau est terminé, mais qu’il ne sera pas publié avant quelques semaines. Jusque-là, elle préfère faire son deuil en privé. À Sherbrooke, l’an dernier, la Ville a ouvert une enquête interne, sur laquelle on est toujours sans nouvelles. À l’époque, la Municipalité et le syndicat des pompiers offraient un soutien psychologique aux travailleurs touchés par les événements. Rappelons que le Bureau des enquêtes indépendantes ne s’est pas penché sur cette opération car elle ne relevait pas de leur compétence, mais de celle du Commissaire à la déontologie policière.