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René Martel, passionné d’aviation, a décollé de l’aéroport de Trois-Rivières en milieu d’après-midi.
Dans des circonstances qui devront ultimement être clarifiées par le Bureau de la sécurité des transports (BST), son hydravion s’écrase dans la rivière Saint-Maurice vers 15 h 45.
Capture d’écran, TVA Nouvelles
Lors de sa chute, l’avion a percuté et sectionné des lignes électriques, causant des dommages qui ont touché près de 6 000 clients d’Hydro-Québec.
De nombreux témoins ont vu l’avion s’écraser, car l’accident s’est produit près de la piste de canoë-kayak et des bouées sur la rivière.
Capture d’écran, TVA Nouvelles
L’hydravion a flotté à l’envers peu de temps après l’accident.
Plusieurs ont rapporté avoir vu le bateau heurter l’eau à l’envers puis couler sur ses flotteurs en quelques secondes.
René Martel a été extrait du taxi par les premiers répondants puis transporté à l’hôpital.
Malheureusement, il a succombé à ses blessures peu de temps après.
Capture d’écran, TVA Nouvelles
Long voyage
Au lendemain du drame, de nombreux messages de soutien ont déferlé sur les réseaux sociaux.
“Repose en paix papa, on t’aimait tellement”, a écrit entre autres son fils Gabriel Martel sur sa page Facebook.
“Tu es parti pour ce que tu aimais le plus… piloter ton avion… ta passion !” Tu seras toujours dans mon coeur mon amour. Le plus long de vos voyages, volez mon ami », a écrit une amie de longue date, Darlene Moffatt.
Capture d’écran, TVA Nouvelles
L’appareil a été retiré de la rivière dans la soirée, puis déplacé dans un hangar sécurisé.
Jointe lundi par Le Journal, sa femme a préféré ne pas accorder d’interview.
Père et grand-père depuis quelques années avaient une grande passion pour les avions. Il avait acquis son hydravion en 2013, un Bellanca construit aux États-Unis en 1974.
Entreposé dans un cabanon privé à Trois-Rivières.
Photo de Facebook
En 2013, René Martel achète son hydravion, à côté duquel il pose ici.
pas criminel
Des enquêteurs des crimes majeurs de la Sûreté du Québec ont été dépêchés sur les lieux de l’accident pour déterminer si des preuves criminelles pouvaient être en cause.
Comme ce n’est pas un a priori, c’est plutôt la BST qui va maintenant tenter de faire la lumière sur ce drame.
Les enquêteurs de l’agence fédérale sont arrivés à Shawinigan vers midi lundi et se sont d’abord rendus pour inspecter l’avion accidenté.
Ils se sont ensuite rendus sur les lieux de l’accident et ont commencé à rencontrer des témoins par la suite.
«Ils vont essayer d’obtenir le plus possible pour réparer l’accident. Seront notamment consultés les livres techniques de l’avion, le dossier du pilote et la météo », a expliqué la porte-parole du BST, Isabelle Langelin.
– Avec Camille Payant
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