• Lisez aussi : Un tueur veut une dernière chance • À lire aussi : Montréal : le tueur d’adolescents veut être libéré plus tôt • À lire aussi : Sébastien Simon avoue sa culpabilité Ce dernier aura droit à six dépenses encadrées par an à sa famille. Il pourra également sortir de prison une fois par semaine pour effectuer des travaux d’intérêt général, là encore avec une escorte. Cette décision choque profondément la mère de la victime, Anne-Lisa Repele. En entrevue avec TVA Nouvelles, Mme Repele est fortement en désaccord avec le point de vue de la Commission qui considère Sébastien Simon comme ayant un faible risque de récidive. Elle n’en croit tout simplement pas ses yeux. “C’est simplement venu à notre connaissance à ce moment-là. Je n’ai plus confiance dans notre système judiciaire. Sa peine était de 25 ans. Elle en a fait 15”, raconte la mère de Brigitte Serre. Cette dernière estime que le meurtrier de sa fille a appris de l’extérieur le discours qu’elle a prononcé devant le conseil de libération. Il ne sentait aucune sincérité dans les paroles de Sébastien Simone. Anne-Lisa Repele ne croit pas non plus que M. Simon ait changé. Il mentionne spécifiquement les tatouages ”né pour tuer” et “ne pas abandonner” que le tueur avait sur le visage comme arguments qui montrent qu’il n’a aucun remords pour son crime. La mère de Brigitte de Serre est également contrariée que le tueur aille dans la famille de sa femme et non dans la sienne. “Le seul qui veut le voir, c’est son frère. “Sa mère ne veut rien savoir, son père ne veut rien savoir”, clame Mme Repele. La mère de Brigitte Sir entend continuer à manifester son indignation sur la place publique. “Son visage sera dans tous les médias pour que tout le monde le reconnaisse”, assure Anne-Lisa Repele.