Lire aussi Futurs avions de chasse : accord politique entre États “La véritable cause de l’accident de Smolensk était deux explosions dans la phase finale du vol”, indique le rapport. Le Parti Droit et justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski, le frère jumeau du défunt président, a soutenu pendant des années cette position d’explosion, qui avait été écartée par la précédente commission d’enquête mise en place par le gouvernement libéral de Donald Tusk.

Le premier cas pour une cause météorologique est exclu

Cela avait conduit à l’accident d’avion et à la mort de 96 personnes le 10 avril 2010, par mauvais temps, ainsi qu’aux erreurs des pilotes polonais et des contrôleurs aériens russes. Le rapport de plus de 300 pages publié mardi sur le site Web de la Deuxième Commission suggère que des engins explosifs pourraient avoir été introduits dans l’avion lors de la rénovation de l’avion en Russie peu de temps auparavant. Les réparations, a indiqué la commission, ont été effectuées dans les usines d’Aviakor à Samara “qui appartenaient alors à l’oligarque russe Oleg Deripaska, un ami du Premier ministre russe de l’époque, Vladimir Poutine”. Il utilise un langage prudent, évoquant des “possibilités” de déclencher des explosifs et de provoquer un incendie “au bon moment et au bon endroit grâce à un message radio codé”.

Traces d’explosifs et fausses informations

Le rapport affirme que des traces d’explosifs ont été retrouvées dans l’épave de l’avion et rapporte l’enregistrement des dernières secondes du vol, qui montre un choc suivi de cris de l’équipage. Ce bruit est interprété par le comité comme la première explosion, alors que pour les auteurs des premières recherches il s’agit de la collision de l’appareil avec un arbre. Le nouveau rapport accuse également les contrôleurs aériens russes de transmettre “sciemment” de fausses informations aux pilotes polonais. Cherchant à identifier les commanditaires potentiels de l’opération, le rapport provoque une “intervention illégale” visant le président Kaczynski en raison de sa politique contraire aux intérêts de Moscou. Lire aussi Russie : Poutine lance Iamal, gisement de gaz extrême avec Total Le terme « attentat » n’est pas évoqué, comme l’a fait dimanche Jaroslaw Kaczynski, promettant de présenter des preuves et appelant à ce que les responsables soient identifiés et punis, « en Pologne, mais principalement en Russie ». Moscou refuse de restituer l’épave que Varsovie réclame depuis des années, affirmant qu’elle ne peut le faire qu’après avoir terminé sa propre enquête.


title: " Deux Explosions Selon Un Rapport Officiel Polonais " ShowToc: true date: “2022-11-27” author: “Dorothy Vasquez”


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Le premier cas pour une cause météorologique est exclu

Cela avait conduit à l’accident d’avion et à la mort de 96 personnes le 10 avril 2010, par mauvais temps, ainsi qu’aux erreurs des pilotes polonais et des contrôleurs aériens russes. Le rapport de plus de 300 pages publié mardi sur le site Web de la Deuxième Commission suggère que des engins explosifs pourraient avoir été introduits dans l’avion lors de la rénovation de l’avion en Russie peu de temps auparavant. Les réparations, a indiqué la commission, ont été effectuées dans les usines d’Aviakor à Samara “qui appartenaient alors à l’oligarque russe Oleg Deripaska, un ami du Premier ministre russe de l’époque, Vladimir Poutine”. Il utilise un langage prudent, évoquant des “possibilités” de déclencher des explosifs et de provoquer un incendie “au bon moment et au bon endroit grâce à un message radio codé”.

Traces d’explosifs et fausses informations

Le rapport affirme que des traces d’explosifs ont été retrouvées dans l’épave de l’avion et rapporte l’enregistrement des dernières secondes du vol, qui montre un choc suivi de cris de l’équipage. Ce bruit est interprété par le comité comme la première explosion, alors que pour les auteurs des premières recherches il s’agit de la collision de l’appareil avec un arbre. Le nouveau rapport accuse également les contrôleurs aériens russes de transmettre “sciemment” de fausses informations aux pilotes polonais. Cherchant à identifier les commanditaires potentiels de l’opération, le rapport provoque une “intervention illégale” visant le président Kaczynski en raison de sa politique contraire aux intérêts de Moscou. Lire aussi Russie : Poutine lance Iamal, gisement de gaz extrême avec Total Le terme « attentat » n’est pas évoqué, comme l’a fait dimanche Jaroslaw Kaczynski, promettant de présenter des preuves et appelant à ce que les responsables soient identifiés et punis, « en Pologne, mais principalement en Russie ». Moscou refuse de restituer l’épave que Varsovie réclame depuis des années, affirmant qu’elle ne peut le faire qu’après avoir terminé sa propre enquête.