« L’esprit de responsabilité l’a emporté pour protéger nos concitoyens des conséquences de l’inflation », s’est notamment réjouie sur Twitter la Première ministre, qui avait longuement insisté sur la recherche de compromis lors de sa déclaration de politique générale le 6 juillet.
Le projet de loi d’urgence pour le pouvoir d’achat est adopté ! L’esprit de responsabilité l’a emporté pour protéger nos concitoyens des conséquences de l’inflation.
Bâtir des majorités de projets pour apporter des solutions concrètes aux Français, nous y sommes parvenus. pic.twitter.com/ojVsappk2H– Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) July 22, 2022
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« La gauche n’a pas été au rendez-vous »
Après quatre jours de discussions, le premier grand texte de la législature a donc été voté peu avant 6 heures du matin par 341 voix pour, 116 contre et 21 abstentions. Il est adopté avec l’apport des voix de députés de LR et du RN, qui ont salué certaines mesures allant « dans le bon sens », tandis que la gauche dénonçait un texte s’apparentant à une « déclaration de guerre aux salaires ». « C’était un texte essentiel, c’est important qu’il ait pu être adopté, même si en effet on a eu des débats qui ont été parfois très chaotiques », a souligné la patronne des députés Renaissance (ex-LREM) Aurore Bergé sur France 2, relevant que « beaucoup pariaient sur l’incapacité que nous aurions à faire adopter ce projet de loi ». « Ce qu’il faut en retenir, c’est ce qu’il permet, pour les Français, protéger leur pouvoir d’achat face au pic de l’inflation », a-t-elle ajouté. « La gauche n’a pas été au rendez-vous du tout de ce texte puisque incapable de le voter, allant même jusqu’à voter contre », a déploré la députée des Yvelines, dénonçant son « irresponsabilité ».