Son temps est compté. Après une campagne de premier tour qui a laissé de nombreux affamés dans ses troupes, Emanuel Macron accélère. Ayant déjà affronté Marin Lepen au deuxième tour de 2017, elle évolue en terrain connu. Convaincu qu’il peut encore bénéficier d’une dynamique, avec 27,84% des suffrages qu’il a récoltés dimanche. Cependant, il n’est pas question de surprise. Comme lorsque le candidat du Rassemblement national (RN), il y a cinq ans, débarquait sur le parking de l’usine Whirlpool d’Amiens pour parler aux salariés en grève, tout en discutant dans un bureau un peu plus loin. Emmanuel Macron tente cette année de prédire d’éventuelles manœuvres pré-électorales de son adversaire, même s’il en a l’initiative. Alors qu’en 2017 il a attendu trois jours pour effectuer son premier voyage, il s’est rendu lundi dans les Hauts-de-France, dans les territoires de Marine Le Pen. “Je suis ici et là-bas et je suis déterminé à me battre pour mes idées”
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