RETRAITES – Emanuel Macron a promis, s’il était réélu, “d’ajuster les retraites à l’inflation cet été” au lieu d’attendre le 1er janvier et a souhaité entamer la réforme des retraites “dès l’automne”, dans Entretiens 6 ce mercredi avril sur TF1. et Figaro. Interrogé sur TF1, le candidat à la présidentielle a expliqué qu’il souhaitait revaloriser les retraites en fonction de l’inflation estivale, “compte tenu des prix” qui ont flambé en raison de la guerre en Ukraine. Il a également promis qu’il “maintiendrait un bouclier pour le prix du gaz et de l’électricité” et “maintiendrait la décote sur la pompe” si les prix continuaient d’augmenter. Autre mesure immédiate, l’octroi cet été “pour les indépendants, d’une réduction de charges” et la possibilité pour les entreprises de payer les primes d’assurance sans charges ni taxes, dans la limite d’un triple plafond. Dans une interview au Figaro, il a aussi confié vouloir lancer “de grands projets, école, santé, retraite, autonomie, justice, dès la première année”. Et “pour les retraites, il y aura une phase de concertation avec les partenaires sociaux. “Mais l’ordre est clair (…) il faut le faire à l’automne prochain”, a-t-il dit. “J’ai encore une énergie intacte, qui me permet de faire les choses de manière de plus en plus limpide qu’il y a cinq ans”, a assuré Emanuel Macron. Il a également estimé que “les résultats en matière d’immigration sont insuffisants”, mais “notre pays n’est pas inondé, comme certains le prétendent, et le “zéro migration” n’est ni réaliste ni souhaitable”, a-t-il ajouté. Elle veut aussi “faciliter le retour dans le pays d’origine des étrangers sans titre de séjour”.

Il exclut la dissolution de l’Assemblée nationale

“Nous avons renforcé la protection des frontières et rendu les conditions d’entrée beaucoup plus strictes sur notre territoire dans un contexte où les flux ont fortement augmenté”, s’est-il défendu. “Il y avait une inquiétude par rapport à ça : je n’arrivais pas à le calmer et ça alimentait trop les extrêmes”, a reconnu Emanuel Macron, évoquant sa promesse en 2017 de réduire le vote en faveur des extrémistes. Il a également estimé que “les éléments fondamentaux actuels de l’extrême droite” – terme qu’il utilise systématiquement pour parler de Marin Le Pen – “sont toujours les mêmes : les attaques et le rejet de la démocratie, fondement de l’antisémitisme – sinon. revendiqué au moins cultivé-, une xénophobie très nette et une volonté de superconservatisme ». Le candidat exclut la dissolution de l’Assemblée nationale, qui n’avancerait les élections législatives “que de quinze jours” et pourrait donner “à nos compatriotes le sentiment que nous jouons avec le calendrier électoral”. Pour Emanuel Macron, “les deux anciens grands partis démocrates sont devenus des partis d’élus locaux”. “Si je devais donner une matrice ou une traduction de ce que nous faisons depuis 2017, c’est la reconstruction de la social-démocratie, l’écologie du progrès qui nie le développement, le centre politique, les radicaux, les Orléans. droite et une partie de la droite libérale et bonapartiste ». Interrogé sur l’ancien président LR Nicolas Sarkozy, qui n’a pas soutenu la candidate LR Valérie Pécresse, Emanuel Macron a répondu : ». À lire aussi Le HuffPost : Macron “ira sur France 2” “soit avant le premier tour, soit entre deux tours”