Environ 150 étudiants se sont rassemblés jeudi devant Sciences Po Paris, bloquant l’accès à l’établissement pour faire entendre leur voix lors des deux tours de l’élection présidentielle et soulever des questions environnementales ou sociales, alors que la Sorbonne était toujours occupée à midi. Mercredi, plusieurs centaines d’étudiants ont assisté à une assemblée générale dans un amphithéâtre de la Sorbonne. L’université Paris-I (Panthéon-Sorbonne) était encore “en partie occupée jeudi” à midi, selon le service communication de l’université, contacté par l’Agence France-Presse (AFP). Un rassemblement place de la Sorbonne est prévu en début d’après-midi. “Les cours sont réservés à tous les étudiants de Paris-I, ainsi que pour les autres lieux parisiens (une dizaine, dont Tolbiac), jusqu’au samedi 16 avril”, ajoute le communiqué. Les sites “sont fermés aux étudiants mais ouverts aux personnels”. Devant le bâtiment de Sciences Po, des banderoles sur les portes portent les slogans “Pas de quartier pour les fascistes, pas de fascistes dans nos quartiers”, “Non à l’extrême droite”, “Féministes antifascistes”, a relevé un journaliste de l’Agence française. . « Assez de cette société, qui a peur des femmes couvertes, écoute Zemmour à la télé », « Nous sommes là ! “Même si Macron ne veut pas, nous sommes là” ou “La jeunesse baise le Front national”, ont chanté à tue-tête les étudiants devant l’établissement bloqué. Présents des militants de Solidaires, de l’UNEF, de SOS-Racisme, mais aussi des étudiants non syndiqués.