Un geste fort, après un premier avertissement en décembre déjà, avec le départ d’un mois et demi des 6 élus au moment de l’incendie, le groupe social et environnemental des citoyens (LFI et EELV) annonce “la suspension de toutes leurs activités au sein de la majorité ». Le nouvel avertissement du tribunal délivré avec la mise en examen de Corinne Dupont, récemment nommée directrice de la Semivim, et de Mehdi Khouani, adjoint au maire (port et arrondissement) notamment, a finalement scellé la discorde des élus de la majorité, estimant que « la le statu quo ne peut pas être une ligne de défense ». Face aux manquements judiciaires de la société HLM, les frondes regrettent « que le travail du Conseil Municipal soit baigné de termes de honte et de discrédit : blanchiment d’argent en bande organisée, corruption active et passive, favoritisme, enquête, négligence, mise en examen, accusation , retrait d’intérêt, clientèle, etc. “La mise en examen des élus de la majorité et du directeur de la Semivim (le même ancien maire et chef du conseil territorial) est un moment décisif du mandat”, ont déclaré les démissionnaires, notant un déni ou une minimisation de la situation par le maire. par une grande partie des élus de la majorité ». Une crise politique latente et une “décision avec un sentiment de gaspillage et incomplète alors que nous nous engageons aux services de la mairie, des partenaires et de la population dans des actions efficaces, dans l’intérêt général et conformes au programme municipal. Les démissionnaires appellent enfin à de nouvelles élections municipales à Martiges “dans un avenir proche”. Il s’agit de la cinquième démission après celle de Caroline Rimbault-Minot fin janvier et celle de Frédéric Grimaud (LF), désormais seul au conseil municipal.