Posté à 10h10
Caroline PlanteLa Presse Canadienne
Ce projet de loi vise à mettre fin à l’urgence sanitaire, mais prolonge certains pouvoirs exceptionnels du gouvernement jusqu’au 31 décembre 2022. Mercredi, M. Dubé s’est efforcé de perturber un échange qu’il n’aimait pas entre M. Derraji et le directeur national adjoint de la santé publique Dr. Luc Boileau. PHOTO ÉRICCK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL Monsef Derraji M. Boileau, qui est également sous-ministre de la Santé, est venu appuyer le projet de loi. Selon M. Derraji, un climat d’intimidation régnait au sein du groupe, avec l’impression qu’il allait se faire gifler par un membre de la CAQ qui ne voulait pas être nommé. “Je me suis senti intimidé par la commission parlementaire”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse jeudi. Je veux juste leur dire que je continuerai à poser mes questions. »
COVID, un “rhume” ?
Au cœur de l’échange se trouvait la récente déclaration du Premier ministre François Lego selon laquelle le COVID-19, s’il était vacciné, n’était finalement qu’un “rhume, plus ou moins”. Un commentaire “complètement contre-productif” a été tenu jeudi par le porte-parole de Solidarité santé Québec, Vincent Marisal. “J’ai eu une pensée pour le personnel soignant. Ces personnes transpirent sang et eau depuis deux ans, souvent dans des conditions misérables. “Et là, le Premier ministre, après deux ans de dur combat contre le virus, vient nous dire que c’est un rhume. “Ce n’était pas son meilleur”, a-t-il déclaré.