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D’un pas solennel, près de 200 pompiers ont accompagné la dépouille de l’homme de 51 ans à travers la municipalité de Normandin.
Photos de Didier Debusschère et courtoisie
Plus de 200 pompiers ont défilé dans les rues de Normandie. L’un d’eux portait le casque des morts. Dominique Jean (au cimetière) est décédé en service le 24 mars.
Photo de Didier Debusschere
Photo de Didier Debusschere
Photo de Didier Debusschere
Photo de Didier Debusschere
Les sabreurs saluèrent une dernière fois leur collègue dont les cendres avaient été déposées à l’arrière du camion dans lequel il prenait souvent sa place.
Comme dernier tour avant son repos éternel, ses cendres ont été soigneusement placées à l’arrière du camion dans lequel il s’était si souvent trouvé au cours de ses 18 dernières années en tant que pompier volontaire.
Dans les rues, de nombreux citoyens ont également voulu assister à l’événement, l’air sérieux. Il faut dire que Dominic Jean était bien connu dans sa communauté pour son implication.
“Syngardonique”
“Mon père était un gars qui avait du cœur, qui n’hésitait pas à redonner aux autres. […] C’est touchant [de voir l’hommage qu’on lui rend] », souligne le fils du défunt, Marc-Antoine Jean.
Il venait de combattre un incendie de ferme à Saint-Edmond-les-Plaines après avoir accepté de remplacer un collègue malade, dont M. Jean est décédé le 24 mars. Il n’a pas pu sortir à temps lorsque le toit de l’immeuble s’est effondré.
cérémonie émotionnelle
Les souvenirs de cette tragédie ont rapidement refait surface lorsque le casque de l’épéiste est entré dans la petite église de Saint-Cyrille de Normandin.
Transporté par des collègues de la Régie intermunicipale Le Géant, le passage de l’équipement a provoqué une vague de larmes et de sanglots.
Mais l’émotion a de nouveau éclaté quelques minutes plus tard, lors du témoignage de Louise Lamoureux, la mère du défunt pompier.
“J’étais entre de bonnes mains avec toi. “C’est à mon tour de te mettre entre de bonnes mains, dans mon cœur pour toujours, mon lieutenant”, a-t-il déclaré devant une salle complètement délocalisée.
Une famille nombreuse
Les funérailles publiques du défunt rassemblaient tant d’êtres chers, de collègues pompiers et de célébrités que le bâtiment de 600 places ne suffisait pas à accueillir tout le monde.
Une salle de l’école secondaire Normandin, à quelques pas de l’église, a dû être ouverte afin que plusieurs puissent voir la cérémonie de loin, faute d’espace.
“Dans ces moments-là, on se rend compte que les pompiers sont une grande famille”, raconte Marc-Antoine Jean, surpris de voir l’ampleur de la mobilisation pour les obsèques publiques de son père.
title: “Fun Railles Du Pompier Dominic Jean Un Dernier Hommage Motif " ShowToc: true date: “2022-12-11” author: “Sabrina Yamashita”
C’est d’un pas solennel que près de 200 pompiers ont escorté les restes de l’homme de 51 ans à travers la municipalité de Normandin.
Jérémy Bernier
Tel un dernier tour de piste avant le repos éternel, ses cendres ont été placées minutieusement à l’arrière du camion dans lequel il a si souvent pris place au courant de ses 18 dernières années en tant que pompier volontaire.
Jérémy Bernier
Dans les rues, de nombreux citoyens ont aussi tenu à assister à l’événement, l’air grave. Il faut dire que Dominic Jean était bien reconnu dans sa communauté pour son implication.
«Mon père, c’était un gars qui avait du cœur, qui n’hésitait pas à redonner aux autres. […] Ça fait chaud au cœur [de voir l’hommage qu’on lui rend]», souligne le fils du défunt, Marc-Antoine Jean.
Jérémy Bernier
C’est justement en combattant un incendie de ferme à Saint-Edmond-les-Plaines, après avoir accepté de remplacer un collègue malade, que M. Jean a perdu la vie le 24 mars dernier. Il n’a pas été en mesure de sortir à temps quand le toit du bâtiment s’est effondré.
Jérémy Bernier
Les souvenirs de cette tragédie sont rapidement remontés à la surface lorsque le casque que portait le sapeur a fait son entrée dans la petite église Saint-Cyrille de Normandin. Transporté par des collègues de la Régie intermunicipale Le Géant, le passage de l’équipement a causé une vague de pleurs et de sanglots.
Mais les émotions ont à nouveau fait irruption quelques minutes plus tard, lors du témoignage de Louise Lamoureux, la mère du défunt pompier.
«Avec toi, j’étais entre de bonnes mains. C’est à mon tour de te mettre entre de bonne main, dans mon cœur à jamais, mon lieutenant», a-t-elle lancé devant une salle complètement émue.
Jérémy Bernier
Les funérailles publiques du défunt ont attiré tellement de proches, compatriotes pompiers et dignitaires que le bâtiment de 600 places n’était pas suffisant pour accueillir tout le monde.
Une salle de la polyvalente de Normandin, à quelques pas de l’église, a dû être ouverte pour permettre à plusieurs de visionner la cérémonie à distance, faute de place.
«C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte que les pompiers sont une grande famille», souligne Marc-Antoine Jean, surpris de voir l’ampleur de la mobilisation pour les funérailles publiques de son père.