“Nous sommes éveillés et c’est quelque chose qui nous inquiète beaucoup. «On n’a pas vraiment de contrôle là-dessus, donc ça se passe à la ferme», a expliqué Alain Bazinet, propriétaire de la ferme Amédée Bazinet, dans l’émission À vos affaires. Lorsqu’un poulet est infecté par le virus, il le transmet aux autres oiseaux du poulailler et le taux de mortalité devient exponentiel. « Il peut atteindre des taux de mortalité de 70 à 80 %. Il est rapide et agressif », explique M. Bazinet. Afin de prévenir une épidémie sur leurs fermes, les aviculteurs du Québec mettent en place de nombreuses mesures. Parmi elles, le port obligatoire de bottes en plastique pour les visiteurs dès leur arrivée sur le terrain, la désinfection des semelles à l’entrée des bâtiments ruraux et l’enregistrement des visiteurs. Cependant, le contrôle de l’entrée du virus reste difficile, car la grippe aviaire se transmet principalement par les déjections des oiseaux sauvages qui survolent les élevages. Voir le rapport complet dans la vidéo ci-dessus.