• Lire aussi : COVID-19 : les symptômes durent moins longtemps avec Omicron qu’avec Delta “Ce n’est pas vraiment l’intention”, a déclaré le directeur national adjoint de la santé publique, le Dr. Luc Boileau, faisant le point sur la pandémie vendredi.
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“La météo pourrait également aider, nous n’avons donc pas l’intention de continuer en mai”, a-t-il déclaré.
“Les experts sont unanimes”, a déclaré le Dr Boileau. “La tendance à la hausse pourrait se poursuivre pendant encore deux semaines”, a-t-il averti.
Malgré une stabilisation en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine et sur la Côte-Nord, la tendance est toujours à la hausse au Saguenay – Lac-Saint-Jean, Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Maurice et Centre-du -Québec.
Dans la grande région de Montréal et en Estrie, un peu moins touchées jusqu’ici, la vigilance s’impose, comme ailleurs.
13 000 absents
Au cours des dernières 24 heures, plus de 3 500 nouveaux cas ont été signalés (malgré un accès limité à la PCR) et environ 50 patients atteints de COVID ont été ajoutés au nombre d’hospitalisations.
Dans le réseau de la santé et des services sociaux, plus de 13 000 employés sont absents (comme en janvier), ce qui augmente les risques de retards de chirurgies et d’interruptions de service.
« Même si le Québec a amorcé un retour à une vie plus normale au cours des dernières semaines, la situation demeure fragile », a réitéré le Dr Boileau. Il ne faut pas oublier que le virus est encore très présent et que la pandémie n’est pas encore terminée. »
Photo d’archive, Joël Lemay
Un homme portant un masque marche sur le trottoir à Montréal en mars 2021.
Effort collectif
Alors que les grandes vacances de Pâques approchent la semaine prochaine, le grand patron de la Santé publique invite les Québécois à faire preuve de “grande prudence”, rappelant notamment qu’une personne qui a été infectée par le virus reste contagieuse pendant une dizaine de jours.
Dans ce contexte, le Dr Boileau estime que prolonger le port obligatoire du masque dans les lieux publics jusqu’à la fin avril est le moins mauvais, même s’il ne sera pas surprenant que d’autres provinces ou États emboîtent le pas.
Une fois cette dernière mesure pour la population levée, la Santé publique voudra insister pour “inciter les gens à se comporter de manière responsable”.
Il n’y a pas d’autres mesures à l’horizon
Quoi qu’il arrive, la possibilité d’ajouter de nouvelles mesures est toujours écartée.
“Nous n’avons aucune prédiction qui nous amène à avoir des taux d’hospitalisation, des chiffres d’hospitalisation aussi élevés que ceux que nous avons connus en janvier”, a déclaré le Dr Boileau.
“L’intention est vraiment de revenir à un environnement normal autant que possible, mais nous ne décidons pas”, a-t-il rappelé. C’est la transmission qui décidera, ce sont les mesures qui sont prises par chacun de manière responsable, par tous les citoyens. »