Beaucoup de #jeunes hommes au dernier meeting de #PhilippePoutou ce mercredi à #Bordeaux #electionpresidentielle2022 pic.twitter.com/uGd4BfUcQ3
– 20minutesbordeaux (@ 20minutesbord) 6 avril 2022
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Son style direct s’adresse aux jeunes
Le lendemain, son éclat contre Zemour, qualifié de “fasciste, raciste”, explique à la presse que cela n’a rien à voir avec “la recherche du style”, juste “ne fais pas semblant”. Et c’est peut-être en partie ce côté très direct qui s’adresse à la jeunesse, qui est largement représenté dans la salle Son-Tay. “J’apprécie vraiment cette honnêteté car il ne semble pas se croire supérieur. Il parle d’une manière que nous pouvons tous comprendre”, a déclaré Luce, 19 ans, qui votera pour la première fois le 10 avril. Elle et son copain, Aurane, étudiants en carrières sociales, font mouche. Auriane, 19 ans, est plus hésitante : “J’ai des amis militants qui aident à l’organisation, donc je suis venue et je n’ai pas regretté que ce soit intéressant, c’est le candidat qui me parle le plus. Mais j’hésite encore à voter pour peut-être utile, à savoir Mélenchon. Et l’ancien salarié de Ford le sait, le candidat de la France Insoumise va “voler des voix”, il a donc redoublé de pédagogie et d’humour pour ce dernier meeting pré-électoral. Nora, étudiante en médecine et militante du NPA, prend la parole depuis la tribune face au candidat : « Les médias veulent nous faire croire que les jeunes sont absents, mais ils sont nombreux au NPA et ce n’est pas étonnant si l’on considère les programme des candidats réformistes. »
Il se bat au lieu de voter
“Vous savez, le magazine Challenges présente le nominé NPA à son public. C’est un magazine qui remonte le moral car il y a des gens qui s’en sortent bien en temps de crise. Des rires éclatent dans la salle. Et de citer l’ONG Oxfam qui précise que “les super-riches se sont beaucoup enrichis pendant la crise sanitaire”. Il précise : “On parle des super-riches, pas du chirurgien qui gagne sa vie ou du pilote de l’avion. “Il déploie l’idée de redistribution des richesses avec la proposition d’un salaire minimum à 1800 euros. Où trouve-t-on l’argent ? L’emmenant là où il est, à ces “voleurs organisés”. Sur l’urgence climatique, il rappelle les échecs successifs des COP, même si les rapports du GIEC sont de plus en plus inquiétants. “Pourquoi ne peuvent-ils pas le faire?” fait semblant de se demander. Pourquoi nous devons nous attaquer aux multinationales et à la lutte pour le profit. Le secteur privé ne paie pas un sou pour ce qui se passe sur la planète, il faut mettre en place un contrôle public de ses grandes entreprises. » Il dit crûment qu’il n’a aucune chance de gagner les élections mais explique pourquoi il a sa place dans la campagne électorale. “Nous ne disons pas que nous sommes le vote utile mais nous sommes utiles”, explique-t-il. Nous voulons remettre au second plan la perspective des luttes sociales. Sans perdre de temps, les militants du NPA ont distribué des tracts en fin de meeting, proposant un rendez-vous à Bordeaux à partir du 13 avril. “On ne veut pas rafistoler la gauche qui s’effondre, on veut discuter d’une autre gauche, radicale, militante, internationaliste, antimilitariste, féministe, antiraciste”, explique-t-elle. Et plus nous pesons, plus cela peut aider à crédibiliser notre travail, car c’est notre travail. Plus de rires dans le public. La rencontre s’achève sur la chanson révolutionnaire L’Internationale, avant que le groupe Les Hyènes ne s’installe pour terminer la soirée. Beaucoup de jeunes en profitent pour fumer à l’extérieur. Ils ne sont pas sûrs de connaître ce groupe où joue l’ancien batteur de Noir Désir. “C’est du rock”, explique Filippos Poutou, professeur jusqu’au bout. Cette fois, à coup sûr, était sa dernière campagne. Même s’il avait dit qu’en 2017, il aura 60 ans dans cinq ans et il considère, en toute cohérence avec le programme NPA, que c’est l’âge de la retraite.