Malgré ses 27,7 % au premier tour de l’élection présidentielle de dimanche, Emanuel Macron a désespérément besoin des voix de la gauche contre une réception par Marin Lepen du vote zemmourien. Ainsi, la cigale Macron va chercher ses castors dans la tortue de Mélenchon, en prenant soin de les convaincre de préparer la retraite pour la réforme de son système de retraite. – Dès le début de la campagne électorale, le candidat d’extrême droite a lancé l’opération de séduction à Yonni et continue celle d’humiliation. Elle regarde aussi le trésor révolutionnaire. Du côté des perdants, le Parti socialiste, l’EE-LV et les communistes se sont déjà tournés vers la prochaine élection et espèrent une union, en attendant que La France insoumise, désormais leader de la gauche aux urnes, prenne le premier pas. A peine mieux, les militants LR réclament un “Pécressethon”. 14:37 Marin Le Pen met en garde contre un « vide » démocratique. “Il n’y a aucune incitation à voter”, a prévenu le candidat d’extrême droite ce mercredi en début d’après-midi lors d’une conférence de presse. C’est “impair, explique, des lacunes qui ne permettent pas à l’électeur de comprendre le sens du vote.. Le Pen, par exemple, le regrette “Qu’aucune campagne ne les informe des modalités simples du vote”. Si elle est élue Présidente, la fille de Jean-Marie Le Pen veut organiser un référendum “Un outil puissant pour pacifier le dialogue politique”. “Le clivage démocratique sera l’un des grands échecs du quinquennat de Macron”, se termine. Un dernier tacle puis s’en va. 14:03 La sénatrice Esther Benbassa (anciennement EELV) a voté pour Mélenchon au premier tour. “J’ai voté pour Melanson malgré les graves désaccords car il sait parler aux toujours silencieux”, révèle la sénatrice de Paris qui a été exclue du groupe des verts en septembre après la publication de témoignages de harcèlement moral dont certains de ses associés ont été victimes. Benbasa, qui fait désormais partie des non-inscrits, se souvient que “Demain, votez Marine (alors)porte atteinte à la démocratie, le vote blanc est une impasse”. Et ainsi, “sans illusion”, les élus voteront pour Macron au second tour. se dit-elle “Prêt à combattre dès que nécessaire”. “C’est à nous, à gauche, de nous organiser. Rapidement”prend fin. 13:32 Aller-retour express de Castex à Falcon : “La saison fait polémique”. 1,5 million de Français ont fait procuration pour le premier tour. Pas Jean Castex. Pour voter dans son bureau de vote des Pyrénées-Orientales, le Premier ministre a décidé de prendre un Faucon d’Etat, de rester au sol deux heures, escorte ministérielle comprise, puis de repartir pour Paris dimanche midi. “J’ai utilisé les règles habituelles qui s’appliquent au Premier ministre, explique Jean Castex, interrogé sur RTL ce mardi matin. Le Premier ministre doit être très vite à Paris s’il y a le moindre problème. Pour lui, pas de problème d’exemplarité écologique alors qu’une procuration pourrait être envisagée. “La période est à la polémique”termine Castex, récemment épinglé par Médiapart pour son goût intense pour les voyages aériens. 13:20 Emmanuel Macron à Mulhouse cet après-midi. (Albert Facelly / Libération) 13:17 Macron apprécie le soutien de Sarkozy. dit le candidat à la présidentielle “le prix” de l’appel à son vote lancé quelques heures plus tôt par son prédécesseur. “Je le remercie pour sa confiance et son soutien. Cela m’honore et m’oblige. Nous devons nous concentrer très largement, souligne Emmanuel Macron à Mulhouse. Dans un communiqué diffusé sur Facebook, Nicolas Sarkozy a officialisé ce matin son soutien à l’actuel locataire de l’Elysée. “Fidélité aux valeurs de la droite démocratique”. 12:59 Retraites : un pas en avant, deux pas en arrière… Interrogé à Mulhouse mardi après-midi sur le projet de réforme des retraites, Emmanuel Macron a demandé à ne pas le faire. “interprétation erronée” depuis le début du début d’un revers qui s’est esquissé lundi. “Il ouvre à nouveau le jeu, donne du grain à moudre”estime le candidat à la présidentielle, avant de forger : «Mon travail reste mon travail. Je ne vous dirai pas ici que j’ai changé d’avis du jour au lendemain. Le chef de l’Etat sortant justifie son souhait relever l’âge de la retraite “Quatre mois par an, avec un horizon de 2031, sinon c’est sans fondement car il faut financer le modèle.” Mais il se dit “Prêt pour les clauses de révision anticipée”et veut “En discuter avec les forces politiques et syndicales” avant de décider “les prochains mois”. Par Charlotte Chaffanjon, correspondante spéciale de Mulhouse 12:49 « Nous ne devons pas nous tourner vers Margaret Thatcher ! “Ça commence par un monsieur à la Macron qui répond à peine théâtralement : ‘Oh, oh ! Nous en sommes loin ! Sinon je ne ferais pas ce que j’ai fait pour l’école, l’hôpital et les services publics” @libe pic.twitter.com/S8IY7HNcVM — Charlotte Chaffanjon (@CChaffanjon) 12 avril 2022 12:43 Macron à la bataille de Mulhouse. “Je n’ai pas passé cinq ans caché dans un bureau”, le président sortant répond à une femme qui lui demande “La proximité du stade”. Le candidat affirme avoir toujours été en contact, rappelant l’épisode du 8 juin à Tain-l’Hermitage (Drôme) : “Il m’a giflé”. Les arrestations de personnes autour d’Emanuel Macron sont notamment liées aux très bas salaires et à la réforme du RSA. Par Charlotte Chaffanjon, correspondante spéciale de Mulhouse 12:41 Deux heures plus tard arrive Emmanuel Macron. Le candidat est finalement arrivé au siège d’Alistair, une association d’information scientifique et technique pour la rééducation, pour rencontrer des soignants. Sous le soleil de la ville du Bas-Rhin et malgré près de deux heures de retard, le chef de l’Etat les fait patienter dans une salle à l’intérieur et se précipite en courant vers une petite foule rassemblée derrière des barrages. Une mère qui allaite jette juste “lits proches”, “Nous manquons de moyens. Les gens ne veulent pas travailler dans ces conditions. “Mais tu as grandi !” correspond au candidat à sa succession. Il essaie de suivre en se référant à son propre “Grand plan de réinvestissement”, mais se trouve que les augmentations ne suffisent pas à se faire sentir. Et après Jean Zores l’a dit lundi, Emanuel Macron revient de Victor Hugo, d’un syndicaliste qui le bat : “Ouvrez les écoles, vous fermerez les prisons”. Par Charlotte Chaffanjon, correspondante spéciale de Mulhouse 12:10 Même retraité de la politique, Benjamin Griveaux n’oublie pas sa famille. Il est revenu. Benjamin Griveaux avait annoncé qu’il se retirait de la vie politique. Mais celui qui est désormais présenté sur Twitter comme un “Homme d’affaires, consultant en stratégie et investisseur” Sans surprise, il s’est rangé du côté du président sortant pour ce second tour. “Pour les républicains honnêtes de tous bords et pour une partie de notre jeunesse en colère, ne pas choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen signifie que la France est complice des crimes commis. [par] Poutine. “On ne peut pas finir sur le porte-bagages d’un criminel.” Pouvez-vous imaginer un retour à la politique à partir de là ? Pour les Républicains honnêtes de tous bords et pour une partie de notre jeunesse en colère, ne pas choisir entre @EmmanuelMacron et @MLP_officiel, c’est rendre la France complice des crimes commis par Poutine. On ne peut pas se retrouver dans le porte-bagages d’un criminel. https://t.co/Jem5tqq1NB — Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 12 avril 2022 11h55 “Des centaines de personnes” ont rejoint la France insurgée depuis dimanche. Les révolutionnaires ont le vent en poupe. Jean-Luc Mélenchon a inscrit un score très relevé dimanche. 22 %. Au-delà de ce que prédisaient les sondages. Et à partir de dimanche, “des centaines de personnes” contactez vos comités locaux. C’est ce dont se réjouit Marina Mesure, la secrétaire générale des eurodéputés LFI. D’autres militants ailleurs en France ont fait état de dynamiques similaires. “La même chose en Mayenne, ça nous donne de la force pour les législatives”témoigne un Laval insoumis. Marseille, Toulouse, Montpellier, Lille, Strasbourg, Rennes, Grenoble… Des centaines de personnes nous contactent dimanche pour participer à @FranceInsoumise et mener la lutte législative à nos côtés pour un projet social et écologique ! Merci, le combat continue ! pic.twitter.com/sHbxzfwF1E — Marina Mesure (@MarinaMesure) 12 avril 2022 11:42 Bruno Retailleau estime que la droite ne se reconstruira pas “en se diluant dans le macronisme”. La position de Nicolas Sarkozy, qui annonce qu’il votera pour Emmanuel Macron au second tour, divise la droite. Pour le chef de file du Sénateur LR Bruno Retailleau, il est important de le rappeler “La position de Nicolas Sarkozy est une position personnelle”. “Ce n’est pas notre famille politique. Nous ne reconstruirons pas la droite en nous diluant dans le macronisme. Nous reconstruirons la fidélité à nos croyances”rapporte également dans un tweet posté mardi matin. 11:21 Macron est toujours en fuite. Pour la première étape de la journée de son déplacement dans l’Est, Emmanuel Macron devait être à 10h30. au Centre Alister de Mulhouse à la rencontre des soignants. Presque trois quarts après…