Des membres du groupe, présents sur les lieux au moment de l’interpellation, ont témoigné “de la violence des forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène contre les manifestants et les familles présentes avant d’interpeller M. Eyraud, 67 ans, et de brutalement confronter Ce dernier a participé à une manifestation déclarée en préfecture pour réclamer le relogement de 220 familles “oubliées du droit opposable au logement”.
📢🛑 Arrestation musclée de Jean-Baptiste Eyraud, représentant du DAL et violente répression contre les familles «… https://t.co/MX4C86Js4R
– Fédérationdal (@Droit Au Logement)
Les relations entre le préfet de police de Paris Didier Lallement et DAL se sont récemment détériorées à l’occasion, notamment, de la mise en place, par le syndicat, d’un campement, place de la Bastille (Paris 11e), où alternent 220 familles qui devraient, selon la loi, être réinstallé par l’État. Cette manifestation statique, déclarée, a été dans un premier temps interdite le 28 février par le préfet de police. Une décision qui a été contestée avec succès par le DAL devant le tribunal administratif de Paris, qui a finalement approuvé cette manifestation à partir du 5 mars, pour huit jours, avec possibilité de reconduction.
“Dureté”
A l’occasion de la fin de la trêve hivernale pour évictions de loyers, DAL avait de nouveau demandé l’autorisation de manifester le samedi 26 mars, place de la Bourse (2e) et avait reçu un nouveau refus de M. Lallement, ce fut encore une fois avec succès contestée, après La manifestation a finalement été homologuée par une décision du tribunal administratif du 26 mars. “Je ne comprends pas ce comportement impitoyable, qui a ensuite été avoué au monde entier, Monsieur Eyraud. Pourquoi nous interdire de manifester alors que deux défilés d’extrême droite sont autorisés le même jour, ceux des Patriotes, de Florian Philippot et de la galerie militaire [publiée dans Valeurs actuelles, fin avril 2021]Nous respectons l’espace public, nous ne commettons pas de violence et nous avons l’habitude de parler à la police. ” Interrogée sur ce dossier, la Préfecture a alors évoqué des problèmes ” du tracé qui traversait des zones commerciales et touristiques “. Vous avez 35,23% pour lire cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.