Pour pouvoir voter dans sa circonscription, en l’absence de procuration, le Premier ministre a en effet emprunté un Falcon à la République, qui peut être affrété par les membres de l’exécutif. Arrivé à Perpignan vers 8 heures du matin, Jean Castex n’y aura passé que deux heures avant de regagner Paris. Un aller-retour décrié d’un point de vue économique et écologique. Et pour cause, ce trajet d’environ 1 300 kilomètres coûterait aux contribuables près de 10 000 euros. De plus, les Falcon émettant en moyenne 1 500 fois plus de CO2 que leurs homologues ferroviaires, le voyage de Jean Castex afficherait un lourd bilan carbone. Un parcours qui n’a pas manqué de faire réagir les internautes. Aller-retour 10 000 euros au Falcon de Castex pour voter. Paysages chers. Ce gouvernement était le plus cher du Ve. Et pas seulement aux dépens inutiles des cabinets de conseil. — Alexis Poulin (@ Poulin2012) 10 avril 2022 Retour à Falcon Aux dépens de la princesse là-bas Et pour un bilan carbone parfait ! Mais n’oublie pas les mendiants pour baisser le chauffage – Julius (@ Julius96912820) 10 avril 2022 La déclaration publique du représentant pour la lutte contre les changements climatiques serait bien accueillie par les médias et le public. -pol (@paul_bvn) 10 avril 2022 Commentaire sur le vote le plus précis et le plus polluant du pays, attribué à Jean Castex ? – Petite Fourmi (@AntEditions) 10 avril 2022 Pour être filmé à la télé alors qu’il vote dans sa ville natale, @JeanCASTEX a décidé de faire un aller-retour entre Paris et le Pradesh en jet privé. En 1 jour il aura rejeté dans l’atmosphère 4460 kg de CO2, ce qu’un Français émet en 6 mois. — Loup Espargiliere (@L_Espargiliere) 10 avril 2022 Ce n’est pas la première fois que le premier ministre est critiqué pour avoir utilisé de tels moyens de transport. Pendant un an de visites ministérielles, Jean Castex a régulièrement pris l’avion, y compris pour des trajets plus courts.