• À lire aussi : L’ancien maire Labeaume honoré par ses pairs Passant par le pimenté L’apéro de Sophie Durocher et Richard Martineau, le nouveau collaborateur régulier de La Presse n’a pas ménagé ses propos, notamment sur la politique québécoise, le séparatisme et les radios québécoises. Selon lui, ces stations qui font des vagues, qu’il qualifie de « radios toxiques », jettent une ombre sur le Québec. Il regrette, en même temps, qu’ils aient réussi à s’imposer dans l’identité de la Vieille Capitale. L’ancien maire Labeaume a fait valoir que, pour ces stations, “l’important est d’être contre le pouvoir”, mais avant tout de faire du profit. “C’est une question d’argent. Moi, je pense que les radios toxiques, si être de gauche payait, elles seraient de gauche”, a-t-il dit. Il a également rappelé à Richard et Sophie qu’avant qu’il ne soit élu maire de Québec, des animateurs de radio trash l’ont accueilli et soutenu dans sa tribu parce qu’il était «l’outsider», le «petit nouveau du quartier», a-t-il décrit. “Jusqu’à ce que je sois élu [ils prenaient pour moi]mais dès que j’ai été élu, ils ont voulu m’arracher la tête, parce que j’étais l’autorité », a-t-il déclaré. Bien qu’aujourd’hui de nombreuses vedettes de ces radios soient tombées, comme dans le cas de Jeff Fillion, qui quittera à nouveau CHOI Radio X à la fin de son contrat en août, et d’André Arthur, décédé, il n’en demeure pas moins que les animateurs sont ” amuseurs », a souligné M. Labeaume. “Il y a beaucoup de solitude dans notre société et ça m’étonne toujours de voir comment les gens se connectent avec les animateurs. Les gens ne savent pas, je pense [de l’impact des propos que ces animateurs tiennent].” Paul St-Pierre Plamondon n’est pas à sa place Lors de l’apéro, Régis Labeaume s’est aussi aventuré sur la question d’un référendum d’un Québec hors Canada, grondant le chef du Parti québécois qui, selon lui, n’avance pas dans le bon domaine. . « Votez non nation québécoise, je serais en difficulté, mais dire que je suis souverain aujourd’hui, je ne sais plus. […] et ça dépend de qui va le proposer”, a-t-il souligné dans un premier temps. “[Paul St-Pierre Plamondon] ce n’est pas vraiment bon. […] Je pense qu’il est très brillant, mais il n’est pas à sa place”, a-t-il ajouté. Les Jeux olympiques sont un “attrape” L’ancien maire a également déclaré que si Québec s’était porté volontaire pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver au cours des dernières années, il l’aurait fait. Mais le prix n’en valait pas la peine, a-t-il expliqué. Il a admis s’être jumelé avec le Comité international olympique et plusieurs fédérations sportives pour voir si la ville pouvait accueillir des sports amateurs à un prix raisonnable, mais a conclu qu’il s’agissait d’une “compression”, c’est-à-dire de faire entrer le monde entier. C’est pourquoi il a abandonné le projet de Québec comme ville hôte.