L’avion, un Dragon Fly biplace, n’appartenait pas à l’Aéroclub de la région de Lorient (ACRL) mais au pilote de 66 ans, qui habite Ploemeur et vole depuis longtemps au club. Tout le monde le connaissait. “Son avion est là depuis longtemps”, a déclaré samedi un membre du club. L’homme n’était pas moniteur “mais faisait une simple balade” depuis Lann-Bihoué. “C’est un particulier avec son propre avion qui n’est pas soumis à la même réglementation que nous. On ne connaît pas son plan de vol. La recherche déterminera cela », ajoute ce membre de l’ACRL. L’avion de tourisme a décollé de la base politique de Lann-Bihoué et s’est écrasé dans les marais de Plouhinec, à Kerzine, peu avant 10h30. (Le Télégramme / Céline Le Strat) Sur le navire, une passagère de 33 ans qui a effectué son premier vol. Le pilote aurait une crise cardiaque en l’air. Le passager, qui ne sait rien du pilote, a tenté de redresser la poignée, voulant à tout prix éviter les habitations du quartier de Kerzine, à Plouhinec. “On ne sait pas comment il a réussi à faire atterrir l’avion dans un marécage pour décoller ! “Extraordinaire membre de l’aéroclub de Ploemeur. L’avion s’est finalement écrasé dans le marais de Kerzine. Le trentenaire a réussi à sortir de l’appareil qui baignait dans moins d’un mètre d’eau. Sur une route voisine, il a pu alerter les secours grâce, selon nos informations, à un déambulateur. “C’est un miracle”, a déclaré le chroniqueur lorientais Didier Mouzel, qui était en charge des opérations de secours. Silencieusement mais visiblement choquée, elle a été emmenée à l’hôpital pour examen. L’Atlantique 2 de la Marine nationale a été mis au point pour aider à la recherche de l’avion qui s’est écrasé dans les marais de Kerzine à Plouhinec ce samedi 9 avril. (Le Télégramme / Frédéric Léonard) L’avion de tourisme privé s’est écrasé dans une zone marécageuse. Les sauveteurs ont tenté de localiser l’appareil. Des moyens importants ont été développés : pompiers des centres Lorient, Belz (56), Plouhinec, Hennebont (56), Smur, gendarmerie. La Marine nationale française a également été appelée pour étudier l’appareil et a développé l’Atlantique 2 (ATL2). Le Dragon 56, déjà en opération, s’est vu attribuer un hélicoptère depuis la base de Lanvéoc (29). L’ATL2 a survolé la zone du crash et “a fait un mouvement d’aile pour nous dire où se trouvait l’avion, après presque une heure de recherche”, explique Didier Mouzel, chef de colonne de Lorient. Le Dragon 56 est arrivé sur zone avec des plongeurs du centre de secours de Lorient. Les pompiers ont récupéré le corps du pilote décédé, âgé de 66 ans. La maire de Plouhinec, Sophie Le Chat, a été prévenue rapidement. “J’ai appelé les agriculteurs de la région pour savoir s’ils avaient entendu quelque chose mais n’avaient rien entendu.” Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Port-Louis (56) et la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) pour faire la lumière sur ce drame. Le Dragon 56 est intervenu à Plouhinec, dans le crash de l’avion, ce samedi 9 avril, avec les pompiers du centre de Lorient. (Le Télégramme / Céline Le Strat)