La mesure était attendue, a annoncé jeudi 7 avril sur RTL le ministre de la Santé Olivier Veran : la quatrième dose du vaccin Covid-19 sera ouverte au grand public. Face à la vague actuelle d’Omicron et à l’affaiblissement progressif de la protection apportée par les deux premières doses et le rappel vaccinal, une injection supplémentaire est désormais proposée aux personnes âgées de 60 à 79 ans. Depuis le 14 mars, les personnes de plus de 80 ans sont déjà invitées à présenter leur épaule pour la quatrième fois afin de recevoir le précieux cocktail à base d’ARN messager. Place donc aux plus jeunes.
“On sait qu’une injection de rappel, quand on a 60 ans ou plus, réduit de 80% les risques d’hospitalisation, de réanimation et de décès”, précise Olivier Véran.
Pour justifier cette nouvelle phase, le ministre de la Santé s’est référé aux données d’études internationales, qui montrent toutes l’efficacité des premiers secours pour la prévention des formes graves. “On sait qu’une injection de rappel, quand on a 60 ans ou plus, réduit de 80% les risques d’hospitalisation, de réanimation et de décès”, précise Olivier Véran. Même si ce risque est plus faible aujourd’hui qu’il ne l’était avec les variantes précédentes et lorsqu’il n’y avait pas de couverture vaccinale, il existe un risque résiduel. Nous pouvons le réduire par quatre, nous le recommandons donc. Olivier Véran a également évoqué l’avis rendu mercredi 6 avril par les “instances européennes”, à la demande de la France, qui assure actuellement la présidence du Conseil de l’Union européenne, et ceux rendus depuis deux semaines par les différentes instances françaises des principes.
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Des positions qui sont en fait assez divergentes. Mercredi, l’Agence européenne des médicaments et le Centre européen de prévention des maladies ont recommandé pour la première fois, dans un avis commun, qu’un deuxième souvenir soit offert. Mais ils l’ont clairement gardé pour les personnes de plus de 80 ans. La raison tient à une évaluation du “risque résiduel” évoquée par Olivier Véran. Autrement dit, y a-t-il un affaiblissement dans le temps de la protection offerte par la troisième dose et une nette amélioration de celle-ci avec une quatrième injection ? Pour les deux instances, les données sur les 80 ans restent “limitées”. Cependant, “compte tenu de la fragilité de cette population, de la réponse immunitaire plus faible au vaccin et du risque plus élevé de forme sévère, un deuxième rappel pourrait être émis”, estiment-ils.
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