La Russie a bloqué une demande du Conseil de sécurité pour une enquête indépendante sur le massacre présumé de Moura au Mali. La demande, rédigée par la France, a été soumise vendredi au Conseil de sécurité, mais selon plusieurs diplomates, Moscou s’y est opposée, avec le soutien de Pékin.
Le Conseil de sécurité a demandé qu’en plus des inspections en cours de l’Agence internationale de l’énergie atomique au Mali, il surveille le respect par l’Iran des “mesures requises par le Conseil de l’AIEA”. en justice. Justice”. Mais la Russie et la Chine y ont opposé leur veto. Selon des sources diplomatiques citées par l’Agence France-Presse, Moscou et Pékin ont jugé “prématuré” un texte dont ils “ne voyaient pas la nécessité” après avoir lancé une enquête par les autorités de Bamako.
Exécutions concises
Selon un rapport de l’ONG Human Rights Watch, 300 civils de Moura ont été victimes de brèves exécutions par des militaires maliens liés à des combattants étrangers. Les autorités de Bamako affirment avoir “neutralisé” 203 jihadistes. Une version du Mali a été contestée vendredi par le ministre français des Affaires étrangères, tandis que la diplomatie russe a félicité Bamako pour une “victoire significative” contre le “terrorisme”, qualifiant de “désinformation” les allégations de massacre de civils par les forces maliennes et son implication de mercenaires russes dans des affaires.