• Lisez aussi : [EN IMAGES] Coup de couteau: un premier meurtre au Québec cette année Dans une lettre au journal, l’avocat Marc Bellemare, qui représente la famille, a demandé à la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, d’ordonner au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) de faire la lumière sur les faits. “Il est clair pour nous ici que les policiers du SPVQ, à différentes étapes de l’histoire, ont sérieusement sous-estimé le niveau de dangerosité de Kim Lebel. “Nos clients n’ont pas été écoutés ni pris au sérieux avec les conséquences que nous connaissons”, peut-on lire. Le 4 avril, les parents auraient vu des signes “inquiétants” dans le comportement de leur fils. Deux policiers se sont même rendus chez Kim Label. Le mercredi 6 avril, un juge d’un tribunal québécois a finalement ordonné son examen psychiatrique. Demander de l’aide Or, selon Me Bellemare, les parents se sont rendus au commissariat à 12 heures le même jour pour exiger l’exécution de cet ordre de transporter leur fils « en cas d’urgence » vers un centre spécialisé. “Malgré l’insistance des parents, nous leur avons dit qu’une équipe allait intervenir et évidemment nous avons prêté peu d’attention à l’urgence de l’affaire”, a ajouté l’avocat. Quelques heures plus tard, la victime a été poignardée à mort. La famille dit qu’il était 15 h 30, tandis que la police a dit qu’il était environ 16 heures.
Selon Me Bellemare, “c’est le père lui-même qui a surveillé son fils pendant qu’il attendait la police du SPVQ”. La famille refuse maintenant que le SPVQ mène une enquête qui affecte directement les actions de leur propre corps policier. Une demande officielle a donc été adressée au ministre.