Le général Jacques Langlade de Montgros a été nommé à la tête du service de renseignement militaire français (DRM) à la suite du limogeage d’un ancien directeur largement accusé de ne pas avoir servi lors de l’invasion russe de l’Ukraine, a fait savoir l’AFP mercredi 13 avril. ) d’une source proche du sujet. Lire aussi Jean-Louis Thiériot : « L’armée française est d’une grande valeur, mais elle a besoin d’objectifs et de moyens réalistes » La nomination de ce Saint-Cyrien, ancien commandant du 1er régiment de hussards parachutistes (2010-2012), confirme une information publiée plus tôt mercredi par l’hebdomadaire Le Point. Le monde clos de l’information n’est pas étranger au général Langlade de Montgros, nommé de 2007 à 2010 au cabinet exclusif du ministre de la Défense, chargé des relations avec les services de renseignement du ministère, au moment de sa création du National Coordination des informations (2008). L’officier a ensuite occupé le poste de chef du bureau d’information du Centre de planification et de gestion des affaires (CPCO) de 2015 à 2017, avant d’être nommé au service cœur de métier-relations internationales de la ministre des Armées Florence Négociation. Il a commandé la 11e brigade de parachutistes à Toulouse de 2019 à 2021 avant de diriger la mission de l’Union européenne en République centrafricaine jusqu’en février 2022. Depuis, il est inspecteur à l’Inspection des armées. À VOIR AUSSI – Pourquoi la guerre en Ukraine a-t-elle coûté le poste de chef du service de renseignement militaire français ?

Transformer pour s’adapter

Le nouveau directeur devra entreprendre le chantier de transformation DRM entamé il y a plus d’un an, avec pour objectif d’adapter le renseignement militaire à l’intensification des crises et à la masse exponentielle de données à traiter. Il remplacera le général Éric Vidaud, qui a été nommé à ce poste l’été dernier par le Commandement des opérations spéciales (COS). Sa nomination était le résultat de jeux avec chaises musicales qui avaient fait grand bruit dans le milieu militaire. Lire aussi L’armée française ne dispose-t-elle que de trois jours de stocks de munitions ? Début mars, peu après l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le chef d’état-major de la Défense, le général Thierry Burkhard, a reconnu des différences dans l’analyse franco-américaine d’une éventuelle attaque russe sur Kiev. . VOIR AUSSI – Comment les Alliés surveillent et signalent le conflit au profit des troupes ukrainiennes


title: “Le G N Ral Jacques Langlade De Montgros Nouveau Patron Du Renseignement Militaire Fran Ais " ShowToc: true date: “2022-11-12” author: “Melissa Granier”


Le général Jacques Langlade de Montgros a été nommé à la tête du service de renseignement militaire français (DRM) à la suite du limogeage d’un ancien directeur largement accusé de ne pas avoir servi lors de l’invasion russe de l’Ukraine, a fait savoir l’AFP mercredi 13 avril. ) d’une source proche du sujet. Lire aussi Jean-Louis Thiériot : « L’armée française est d’une grande valeur, mais elle a besoin d’objectifs et de moyens réalistes » La nomination de ce Saint-Cyrien, ancien commandant du 1er régiment de hussards parachutistes (2010-2012), confirme une information publiée plus tôt mercredi par l’hebdomadaire Le Point. Le monde clos de l’information n’est pas étranger au général Langlade de Montgros, nommé de 2007 à 2010 au cabinet exclusif du ministre de la Défense, chargé des relations avec les services de renseignement du ministère, au moment de sa création du National Coordination des informations (2008). L’officier a ensuite occupé le poste de chef du bureau d’information du Centre de planification et de gestion des affaires (CPCO) de 2015 à 2017, avant d’être nommé au service cœur de métier-relations internationales de la ministre des Armées Florence Négociation. Il a commandé la 11e brigade de parachutistes à Toulouse de 2019 à 2021 avant de diriger la mission de l’Union européenne en République centrafricaine jusqu’en février 2022. Depuis, il est inspecteur à l’Inspection des armées. À VOIR AUSSI – Pourquoi la guerre en Ukraine a-t-elle coûté le poste de chef du service de renseignement militaire français ?

Transformer pour s’adapter

Le nouveau directeur devra entreprendre le chantier de transformation DRM entamé il y a plus d’un an, avec pour objectif d’adapter le renseignement militaire à l’intensification des crises et à la masse exponentielle de données à traiter. Il remplacera le général Éric Vidaud, qui a été nommé à ce poste l’été dernier par le Commandement des opérations spéciales (COS). Sa nomination était le résultat de jeux avec chaises musicales qui avaient fait grand bruit dans le milieu militaire. Lire aussi L’armée française ne dispose-t-elle que de trois jours de stocks de munitions ? Début mars, peu après l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le chef d’état-major de la Défense, le général Thierry Burkhard, a reconnu des différences dans l’analyse franco-américaine d’une éventuelle attaque russe sur Kiev. . VOIR AUSSI – Comment les Alliés surveillent et signalent le conflit au profit des troupes ukrainiennes