• Lire aussi : 5,8 millions de dollars demandés au pasteur Guillot Après une heure de retard dû à l’absence du pasteur, le juge Christian Boulet a déclaré Claude Guillot coupable de 18 des 22 chefs d’accusation retenus contre lui. L’un des plaignants a cependant vu toutes les charges retenues contre lui être acquittées.
Tous les incidents allégués se sont produits entre 1982 et 2014 chez cinq victimes. L’une des victimes a notamment subi des sévices psychologiques et physiques de la part du pasteur pendant 13 ans.
Le juge a accepté la position de la Couronne selon laquelle le pasteur Gillo avait mentalement et spirituellement manipulé ses victimes en plus de les harceler. Il a également estimé que les victimes avaient été blessées physiquement et psychologiquement, notamment avec une palette en bois.
“Lors de son témoignage, l’accusé tente de dissimuler la vérité en minimisant le nombre de gifles, la violence utilisée pour les gérer, la durée des autres conséquences qu’il a causées, ce qu’il admet par ailleurs, et les dommages résultant des conséquences”, il écrit de manière caractéristique. le juge dans sa décision de 100 pages. Au total, 10 000 pages de notes sténographiques et 82 comparutions devant un juge ont été nécessaires pour rendre un verdict.
“En l’espèce, la preuve démontre que toutes ces années, les plaignants craignaient l’accusé et son comportement contrôlant, dominateur, violent et dépersonnalisant pour les faire penser comme s’il leur avait fait craindre pour leur sécurité physique et psychologique et une personne sensée a été placée . « Dans le même contexte, il craindrait également pour sa sécurité physique et psychologique », a également écrit le juge Christian Boulet. L’affaire a été ouverte en 2015. Avant le jugement, quatre victimes avaient exigé la levée de l’interdiction de publier leur identité.
La procureure Me Sonia Lapointe a demandé l’emprisonnement immédiat de l’homme, mais une audience devra avoir lieu avant que le juge puisse trancher.
Plus de détails suivront…