Alors que l’enquête pour homicide volontaire ouverte par le parquet de Bourg-en-Bresse vient de débuter, voici ce que l’on sait du suspect, mortellement blessé mercredi en fin de matinée par l’équipe d’intervention de la gendarmerie nationale, et de cette tuerie familiale, un des le plus meurtrier de ces dernières années en France.
L’intimé « souffrirait de troubles psychiatriques »
Le suspect était âgé de 22 ans et travaillait dans une chaîne de restauration rapide à Ambérieu-en-Bugey, selon Le Progrès. Il souffrirait de troubles psychiatriques, a indiqué le procureur de Bourg-en-Bresse. Selon France Bleu, qui cite la gendarmerie, le fou était suivi médicalement pour ces troubles. Tout au long de la nuit, en vain, des négociateurs ont tenté d’entrer en contact avec l’accusé, qui se cachait dans la maison depuis mardi et l’attaque a commencé (mercredi) en fin de matinée vers 11h35, a-t-il déclaré à l’Agence française un source proche de la recherche. Selon franceinfo, qui cite une source gendarmerie, le jeune homme était armé d’un fusil et d’un sabre japonais ainsi que d’un gilet pare-balles. Le village de Douvres, près d’Ambérieu-en-Bugey, sur l’Ain. | INFOGRAPHIE OUEST FRANCE Selon un communiqué du procureur, Christoph Rodd, le fou, qui se réfugie dans une pièce fermée de la tribune, le torse et les membres recouverts de protections, a été identifié. Malgré de nombreux appels à cette personne pour qu’elle dépose ses armes et malgré la présence d’un pistolet à impulsion électrique, le fou a tourné ses armes et s’est avancé en direction des gendarmes qui ont (alors) fait usage de leurs armes à quatre reprises. blessures graves, explique le juge. Les ambulanciers ont tenté de le ranimer, mais il est décédé vingt minutes plus tard.
Deux sondages ouverts
Outre l’enquête pour homicide involontaire ouverte par le parquet, une seconde enquête portera sur l’usage de leurs armes par les gendarmes du GIGN. Le parquet a précisé que la gendarmerie de l’Ain avait été prévenue dans la nuit de mardi à mercredi, précisément par le fou lui-même. Selon franceinfo, les gendarmes ont reçu un appel tôt mardi soir. A l’autre bout du fil, un jeune homme leur dit qu’il vient de tuer cinq personnes. Une centaine de gendarmes, dont des répartiteurs du groupe de l’Ain, de la branche du GIGN et des techniciens de police judiciaire, ont été mobilisés sur les lieux. Le procureur Christophe Rode précise que les victimes “ont été mortellement blessées par une arme blanche – pas forcément une épée – et sans doute pour certaines par une arme à feu”.
Une famille “discrète”
Cinq personnes, membres d’une famille recomposée dont faisait partie le meurtrier présumé, ont été retrouvées mortes dans la maison. Parmi les victimes figurent le père du maniaque, sa belle-mère et trois mineurs : deux adolescentes – sa sœur et la fille de sa belle-mère – ainsi que le bambin de son père et de sa belle-mère, rapporte Le Parisien. Une source proche de l’enquête a précisé que le père avait 51 ans, sa compagne 48 ans, la sœur du tueur présumé 17 ans, sa demi-sœur 15 ans et son demi-frère un garçon de 4 ans. an. Le jeune homme en question n’habitait a priori pas la maison familiale, rapporte Le Progrès. Selon Christian Limousin, maire de Douvres, village d’un millier d’habitants, cette famille recomposée habite la maison depuis juillet 2020 et a commencé à investir dans le village. Un habitant, cité par Le Progrès, parle d’une famille de gens calmes et discrets. Le père, principalement élève au lycée Carriat de Bourg-en-Bresse et parti vivre à Bordeaux il y a sept ans, dirigeait une entreprise de menuiserie, tandis que sa compagne, qui avait quitté l’Aquitaine pour l’Ain, travaillait dans Aïn. L’assurance maladie à partir de décembre 2021 après un an de calvaire à l’Agence régionale de santé (ARS) de Lyon, comprend le journal. Il ajoute : dans le village du Bas-Bugey, le couple s’est particulièrement impliqué dans le Sou des écoles, leur petit garçon étant scolarisé à l’école maternelle.
Les habitants sont sous le choc
La découverte du quintuple meurtre de la famille a choqué les habitants de Douvres alors qu’ils tentent de reconstituer les faits. Le monde est fou […] que se passe-t-il dans leur tête ?, s’inquiète Marina, 28 ans. “Je suis maman d’un petit garçon et je me dis, mais comment un enfant peut-il faire ça à sa famille ?”, lance cette préparation de…