C’était, à l’époque, le montant record des bénéfices en France, à l’EuroMillions et en Europe. Depuis, Guy, (nom donné aux communiqués de la FDJ) qui a remporté le jackpot de 200 millions d’euros, a été détrôné fin 2021 par un jeune Polynésien qui en a remporté 20 autres. Six mois après avoir remporté le jackpot, Guy a dit Parisien vouloir aider les hôpitaux durement touchés par la crise sanitaire. Désormais, jusque dans les colonnes du quotidien, l’heureux élu annonce qu’il donnera l’essentiel de son jackpot pour lutter contre le réchauffement climatique. “J’ai dépensé l’essentiel de mes bénéfices et petit à petit je vais presque tout donner”, explique-t-il à nos confrères.

“Il faut agir, c’est une urgence absolue”

Pour ce faire, Guy a créé il y a un an sa propre fondation, Anyama, qui tire son nom d’une ville de Côte d’Ivoire où il a vécu plusieurs années dans son enfance. L’homme, qui a tenu à garder l’anonymat, a expliqué que son nom de famille n’apparaîtrait pas dans les actions de sa fondation : “Ce qui compte, ce sont les actions qu’Anyama soutient et l’impact positif qu’elles créent pour tout le monde.” « Selon moi, la priorité aujourd’hui est de sauver la planète ou plutôt de faire en sorte que les humains, les vivants, puissent continuer à être les hôtes de notre belle Terre. Il faut agir, c’est absolument urgent. Si rien n’est fait à Se en cette zone, toutes les autres actions seront vaines, nous n’existerons plus, car la planète deviendrait sans vie”, assure-t-il, alors que les experts du GIEC viennent de publier leur dernier rapport.

“Je suis satisfait”

Les premières actions d’Anyama pourraient concerner principalement les forêts. Guy s’engage pour les plantations industrielles et la déforestation, car « si nous abattons des forêts avec de la machinerie lourde, nous détruisons toute vie et libérons d’énormes quantités de carbone dans l’atmosphère », explique celui qui n’exclut pas « un jour » ou plusieurs forêts de taille importante ». Et Guy n’a pas renoncé à son envie de travailler pour les hôpitaux : “Un des membres de ma famille voulait qu’on travaille dans le secteur de la santé, notamment pour soutenir les aidants familiaux. On va le faire en plus de l’environnement, parce que ce dossier c’est proche de mon coeur aussi.” “J’espère maintenant que mon action sera utile et s’inscrira dans la durée. Ma fondation fonctionne, je suis bien vivant… je suis rassasié”, conclut-il.