Pour perdre du poids durablement, il est préférable de perdre du poids progressivement.	     Pour cela, il est idéal que le bilan calorique journalier soit légèrement en dessous de zéro.	 

Il est bien connu que trouver le bon régime alimentaire qui nous fera perdre du poids à long terme n’est pas facile. En limitant très brutalement son alimentation, il est possible de perdre du poids… Mais une fois l’objectif atteint, on risque de reprendre ses anciennes habitudes et de prendre du poids rapidement. C’est ce qu’on appelle l’effet yoyo. En plus d’être décourageante et inefficace, elle pourrait également nuire à la santé cardiaque et rénale.

Risques de maladies cardiaques, de maladies rénales et de diabète

En effet, selon une nouvelle étude présentée lors de la conférence annuelle de l’American Physiological Society, des fluctuations excessives de poids dues à une réduction puis à une augmentation de l’apport calorique augmenteraient le risque de maladies cardiaques et rénales, ainsi que de diabète.

20% de perte de poids corporel.

Les scientifiques ont réalisé leurs expériences sur des rats. Seize au total, qui ont été répartis en deux groupes : l’un a reçu un apport calorique normal tout au long de l’étude, tandis que l’autre a subi des variations : l’alimentation normale a alors été réduite. Les rongeurs qui ont subi des fluctuations ont perdu jusqu’à 20 % de leur poids corporel, c’est-à-dire les kilos qu’ils ont perdus puis repris.

Échographie et tests sanguins pour mesurer les effets du régime

Pour évaluer l’impact des variantes alimentaires sur la santé des rats, les chercheurs ont utilisé des ultrasons. Plus précisément, ils ont tenté d’analyser si les fonctions de leur cœur et de leurs reins avaient été endommagées par les régimes alimentaires. Ils ont également subi des tests sanguins pour évaluer leur sensibilité à l’insuline, un indicateur du diabète.

Le cœur et le métabolisme ont été touchés

“Nous avons constaté que les animaux qui perdaient puis reprenaient du poids avaient une fonction cardiaque et rénale moins bonne à la fin (par expérience), dit Alina da Souza, auteur principal de l’étude. Ils étaient également plus résistants à l’insuline, qui peut provoquer le diabète. Bien que les animaux semblent être en bonne santé après avoir récupéré du régime, leur cœur et leur métabolisme ne sont pas sains.“. Les scientifiques souhaitent désormais poursuivre leurs recherches pour mieux cerner les effets à long terme de l’alimentation, notamment lorsque la perte de poids est rapide.