Comme son collègue le sénateur Bruno Retailleau, le président des députés LR, Olivier Marleix, a annoncé mercredi 20 juillet son “refus de participer” au Conseil national pour la reconstruction (CNR) sollicité par Emmanuel Macron. “Il est impossible pour le président de la République de faire le travail institutionnel qui devrait lui appartenir, d’être le gardien des institutions et de respecter le Parlement nommé par les Français.” – a porté plainte auprès de franceinfo.
« Contourner la représentation nationale »
Dans son entretien du 14 juillet, le président de la République a confirmé vouloir démarrer son Conseil national pour le rétablissement “dès la fin de l’été” et mettre ainsi en oeuvre “tous les moyens pour que notre démocratie soit une démocratie vivante”. Selon une source gouvernementale, le CNR, une nouvelle institution qui devrait regrouper les forces politiques, économiques, sociales, coopératives ainsi que les élus des régions, devrait démarrer dans la deuxième semaine de septembre. “Le président n’a pas compris le message des Français de lui opposer une Assemblée nationale qui se compose massivement, 327 députés sur 577, d’opposants lui demandant d’écouter les députés, d’écouter la représentation nationale, a critiqué Olivier Marleix. L’idée de contourner la représentation nationale, comme il le fait systématiquement avec tous les corps intermédiaires de ce pays depuis cinq ans, je pense que les Français n’en veulent plus. A lire aussiLR : Olivier Marleix, un président de groupe qui doit composer Dimanche, le président des sénateurs LR, Bruno Retailleau, s’était opposé à la même fin de l’inacceptable dans un entretien au JDD. “C’est une mauvaise idée. Cela fait partie des outils de Macron pour contourner et affaiblir le Parlement. C’est pourquoi mon équipe au Sénat ne siégera pas », a-t-il prévenu. VOIR AUSSI – Face aux critiques, le gouvernement défend “l’approche démocratique” du Conseil national de reconstruction