12 Liverpool a atteint le dernier carré de la Ligue des champions pour la 12e fois de son histoire. Aucun autre club anglais ne fait mieux (à égalité avec Manchester United). (Choisir) La fin de match laissera des regrets à Benfica et certainement un goût amer à Jürgen Klopp. Confortablement placés aux commandes du jeu, les Anglais ont payé leur relâchement par deux grossières fautes d’alignement à 40 mètres de leur but. Roman Yaremchuk a débuté derrière la défense des Reds puis Darwin Nunez a su ajuster Alisson pour relancer les Eagles (72e et 82e). La pression aurait pu monter d’un point, mais Nunez a buté sur le gardien des Reds (83e) et marqué hors-jeu en fin de match (90+5). Avant ce dernier quart d’heure chaotique, Liverpool a su gérer et même profiter de l’avantage acquis à Lisbonne. Le premier but est venu d’un copier-coller d’un but d’Ibrahima Konaté sur un corner de Konstantinos Tsimikas (21e). Benfica aurait pu égaliser rapidement de Ramos (32e), les Reds restant les plus dangereux comme ces sauvetages d’Ulysse (26e), Jan Vertonghen (30e) et Alejandro Grimaldo (38e). Le deuxième but est venu après la pause, quand Roberto Firmino a froidement sanctionné le retrait raté de Vertonghen (55e). Sur une faute de Tsimikas, le Brésilien plie l’affaire en signant un doublé (65e).

Le joueur : Firmino était plein de confiance

Dans une saison chaotique sur le plan individuel, caractérisée par des blessures et une situation controversée, Firmino a montré que son entraîneur pouvait compter sur lui pour les longues échéances qui attendent les rouges. Rien que pour la deuxième fois cette année en Ligue des champions, le Brésilien a brillé. Si Vertonghen avait encaissé un but et que Grimaldo avait obtenu une passe décisive en première mi-temps, il aurait mis Liverpool aux commandes avec un but de renard après la pause. Précieux pour le maintien et pour retrouver Diaz ou Jota, il est sorti de sa boîte pour sceller le résultat en cours de partie.

Le fait : Klopp est sûr de son équipe

24 heures après les scénarios passionnants des deux premiers quarts de finale, Jürgen Klopp pourrait être tenté de garder ses onze gars pour éviter les sueurs froides malgré l’avantage acquis à Lisbonne. Pourtant, au sortir d’un match fatigant face à Manchester City (2-2, dimanche dernier), l’Allemand a préféré effectuer sept changements dès le premier match. Sans Salah, Mané, Van Dijk, Fabinho, Alexander-Arnold, Robertson ou Thiago dans le premier coup franc, son équipe lui a redonné cette confiance, malgré de coûteuses erreurs défensives en fin de match. Mais les remplaçants des Reds avaient fait le boulot plus tôt et prouvé que cette équipe avait une profondeur qui pourrait s’avérer cruciale pour arriver au bout de cette C1.