POLITIQUE – Complètement à gauche. Emanuel Macron a réitéré ce mercredi 13 avril sur TF1 sa volonté “d’enrichir” son plan de celui des autres candidats, notamment de gauche, qui ont échoué au premier tour de la présidentielle du 10 avril. “Mon travail est parfois caricatural. “Mon désir est d’enrichir le travail qui est le mien”, a déclaré le candidat à la présidentielle qui évoque “la qualité de l’air, de l’eau, l’enjeu de la mer…”. Anne-Claire Coudray rappelle que ces questions sont très présentes dans l’œuvre de Jean-Luc Mélenchon. “Ou Yannick Jadot”, renchérit Emmanuel Macron, citant le rival d’EELV, arrivé sixième avec un peu plus de 4% des suffrages.
“Je dévoilerai des propositions dans les prochains jours”
“Je sais qu’il y a des choses qu’on peut aller plus loin, comme l’écologie, par exemple”, a convenu le chef de l’Etat, qui promet de nouvelles annonces. “Je révélerai des propositions dans les prochains jours”, a-t-il déclaré. Comme s’il se rapprochait déjà de ses adversaires politiques actuels, comme les écologistes qu’il aimerait séduire, Emanuel Macron a dit vouloir “associer, au niveau national, les forces politiques sans exception” s’il était réélu. Le président sortant estime que son plan serait une “caricature”, alors que deux réformes ont tapé dans l’oeil dès le premier tour : la retraite à 65 ans, qu’il se dit prêt à “bouger”, voire à la soumettre à référendum. et le RSA dépend des heures d’activité ou de formation. Quant aux retraites actuelles, il a rappelé son engagement à “les augmenter de 4%, en fonction de l’inflation”, à partir de juillet, car “on ne peut pas attendre la fin de l’année”. Le candidat à la présidentielle est régulièrement interpellé sur cette question lors de ses déplacements et s’est également vu promettre une retraite minimum de 1 100 € pour une carrière complète. Depuis dimanche 10 avril et son duel annoncé avec Marin Le Pen, Emanuel Macron sait que son bassin de voix est à gauche. Il doit convaincre les électeurs échaudés par son quinquennat, sans perdre le droit, lié aux réformes structurelles comme les retraites. Un acte d’équilibrage qui pourrait prendre encore douze jours, avant les élections du 24 avril. À lire aussi Le HuffPost : A Strasbourg, ces électeurs de gauche que Macron doit convaincre