Suite à de nouvelles informations obtenues après l’assassinat de M. Côté, le BEI a décidé d’ouvrir une enquête indépendante.
Rappelons que ce dernier a été tué avec une tige de métal alors qu’il tentait de s’interposer entre le suspect de 30 ans en crise apparente, Kim Label, et une femme. L’incident tragique s’est produit mercredi sur la rue Thibodeau, près du lac Saint-Charles. À la lumière de nouvelles informations reçues récemment, le BEI annonce le lancement d’une enquête indépendante sur le Québec. Quatre enquêteurs ont été mandatés pour enquêter sur les conditions d’intervention du @SPVQ_police. https://t.co/GUoZG6RcD7 — BEI Québec (@BEIQc) 8 avril 2022 L’enquête portera notamment sur “les circonstances des interventions concernant le Service de police de la Villa de Québec (SPVQ)”, a indiqué le BEI, qui mettra à disposition quatre enquêteurs dans ce dossier. C’est la Sûreté du Québec (SQ) qui mènera également l’enquête sur le meurtre de M. Côté. Les premières informations reçues du BEI montrent que le SPVQ a été appelé pour la première fois à intervenir auprès du suspect le 4 avril 2022. Les parents de M. Label se sont alors inquiétés de son comportement après qu’il soit parti à vélo en situation de crise, tenant des propos incohérents. Le SPVQ aurait jugé que le comportement de l’homme ne nécessitait pas d’intervention immédiate et aurait référé ses proches à un organisme de secours. Les parents de M. Lebel auraient alors reçu une ordonnance du tribunal pour une évaluation psychiatrique. Ce dernier aurait alors demandé aux agents du SPVQ de les accompagner pour exécuter cet ordre. En attendant ce soutien, le suspect aurait agressé M. Côté, qui y a perdu la vie. De son côté, la police de Québec dit avoir alerté le Bureau d’enquête indépendant jeudi matin, “suite à de nouvelles informations fournies par la famille après le meurtre”. Selon la police, cependant, le BEI avait décidé de ne pas entreprendre l’enquête à ce moment-là. Une lettre a alors été envoyée par l’avocat de la famille du suspect, Me Marc Bellemare, à la ministre de la Sécurité publique, Me Geneviève Guilbault, et au BEI pour demander une enquête indépendante. « Le SPVQ comprend que les familles […] traversent des moments difficiles à la suite de ces événements tragiques. Cependant, la police s’est autogérée en fonction des événements dont elle disposait au moment des faits », a déclaré la porte-parole du SPVQ Sandra Dion dans un communiqué.