Rojas toujours plus loin

Des trois autres finales, on retiendra celle du triple saut (3h20) où la Vénézuélienne Yulimar Rojas parait au-dessus du lot. Privée d’un éventuel doublé à la longueur, battue une seule fois en deux ans, la championne olympique et championne du monde peut envisager surtout de battre son propre record du monde (15,74 en salle; 15,67 en plein air) si ses longues jambes l’y portent. Le 1500m féminin (4h50), où la Kenyane Faith Kipyegon étrenne son titre olympique, semble lui très ouvert, comme la hauteur masculine (2h45), où le duo sacré à Tokyo, les potes Mutaz Essa Barshim et Gianmarco Tamberi, est jusqu’ici loin de son meilleur niveau cette saison. De quoi ouvrir la voie au Coréen Woo Sang-Hyeok (2,36m cet été) peut-être. La Belge Nafissatou Thiam, qui a viré en tête à mi-parcours (4071 points), chasse, elle, le titre mondial perdu en 2019 (au profit de la Britannique Katarina Johnson-Thompson (3h55). Mélina Robert-Michon dispute ses neuvièmes Mondiaux. (F. Faugère/L’Équipe)
Enfin, la doyenne Mélina Robert-Michon (43 ans) essaiera de se qualifier pour sa huitième finale mondiale au disque à 3h35. Pas simple après un été très en retrait jusqu’ici (62,61m). Mouhamadou Fall, dont la préparation a été très perturbée par l’annonce d’un troisième no show sous enquête, débute le 200m dans une série où il retrouvera le vice-champion olympique Kenneth Bednarek à 2h26. Juste avant (2h19), le phénomène américain (19”49 à 18 ans) Erriyon Knighton l’aura devancé sur la piste.