Selon les informations d’Europe 1, les deux hommes se sont présentés au service enquête. Vers 20 heures, mercredi 16 février, Jérémie Cohen, 31 ans, atteint d’un handicap léger, traversait la voie ferrée lorsqu’il a été percuté par un tramway à Bobigny (Seine-Saint-Denis) peu après que les jeunes hommes aient été percutés. Il est décédé à l’hôpital d’un arrêt cardio-respiratoire et d’un traumatisme crânien.

Une attaque antisémite ? A six jours du premier tour de la présidentielle, l’affaire avait pris une tournure politique lorsque le candidat Eric Zemmour (Reconquête) s’est demandé si Jérémie Cohen “est mort parce qu’il était juif”. Le candidat du Rassemblement national Marin Lepen a emboîté le pas, évoquant un “acte criminel” qui “pourrait être un meurtre antisémite”. Face à une avalanche de contrecoups politiques, le procureur de Bobigny Eric Mathais a affirmé la semaine dernière que l’enquête, qui a débuté pour “violences volontaires en réunion”, n’a pas permis d’identifier à ce stade des “raisons discriminatoires” de la mort du jeune homme. . . Lors d’une conférence de presse vendredi, la famille du jeune homme a également exigé que “nous restions prudents” face aux allégations de motivations antisémites.