Soulignant que l’extrême droite a obtenu “plus de 32% des suffrages” au premier tour, en ajoutant les scores de Marin Le Pen, Eric Zemour et Nicolas Dupon-Ainian, la confédération “confirme que ces partis et leur programme vont” contre intérêts du monde du travail ». “Tout au long de l’histoire comme aujourd’hui dans de nombreux pays, des dirigeants qui se réclament de cette idéologie, comme [Vladimir] Poutine, [Jair] Bolsonaro, [Viktor] “Orban, étouffez les libertés syndicales et démocratiques, brisez les garanties sociales, divisez les travailleurs, brisez la solidarité.” “L’histoire montre qu’il y a une différence de nature entre les partis républicains qui prennent le pouvoir et le quittent et l’extrême droite qui, dès qu’elle prend le pouvoir, s’en empare”, poursuit la confédération. Pour autant, la CGT ne demande pas explicitement un vote sur le président sortant. Cette position rejoint celle de La France insoumise, du parti de Jean-Luc Mélenchon. Le Parti communiste français, historiquement proche de la CGT, a en revanche appelé Mme Le Pen à battre Macron. Dimanche 10 avril, le premier syndicat français, la CFDT, avait appelé à la défaite du RN “en votant pour Emmanuel Macron”. “Plus que jamais : pas une voix pour l’extrême droite”, a déclaré le syndicat Solidaires. Le troisième syndicat français, Force ouvrière, a publié lundi un communiqué expliquant que “l’indépendance syndicale” l’avait conduit à “ne pas donner d’instructions de vote”.