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Dans la soirée du 4 au 5 décembre 2016, “les cris hurlants d’une femme” sont entendus par une dizaine d’étudiants qui “se remplissent de terreur” dans la résidence universitaire où séjourne la jeune femme. Depuis lors, personne ne l’a jamais vue vivante ni entendu parler d’elle. “Ces cris de terreur d’une femme qui sent qu’elle va mourir sont ceux de Narumi Kurosaki. “Ils venaient de la chambre 106”, la sienne, alors qu’elle s’y trouvait avec Nicolas Zepeda, a assuré lundi le procureur général Etienne Manteaux. “Nicolas Zepeda l’a noyée”, a-t-il ajouté. Selon le procureur général, le Chilien avait prémédité son crime en achetant un bidon d’essence de 5 litres et une boîte d’allumettes avant de rejoindre le jeune Japonais à Besançon. Il avait aussi fait des repérages autour de Dole (Jura) où, selon Manteaux, Nicolas Zepeda “a coulé le corps de Narumi dans le Doubs”. Le Monde et l’AFP