Quelle était votre situation avant d’ouvrir les enveloppes noires ?

Ahmed : Honnêtement, j’en étais sûr. Je pensais que ce n’était pas pour nous. On s’est donné, on s’est trompé dans le dernier combat, pour moi on ne va pas s’arrêter là. Tarik : Je ne pensais pas que le dossier noir serait pour nous. On a bien fait les deux premiers matchs. Fanny et Jérémy avaient l’air fatigués, c’est limite s’ils n’abandonnaient pas. Je n’étais pas calme, mais je ne nous ai pas vu partir. R : Quand Fanny a ouvert le premier dossier qui disait « non éliminatoire », on s’est dit qu’on n’avait qu’une chance à deux. Lorsque le deuxième, “non exclusif” a également ouvert, nous avons tout de suite été dégoûtés. T. : Au final c’est un jeu, il doit y avoir un gagnant et un perdant. Mais on s’est vu en finale avec les frères belges.

Pensiez-vous aller aussi loin en vous lançant dans l’aventure ?

A. : Dans le premier épisode on ne pensait pas aller en finale. Notre objectif était de ne jamais être le dernier. Nous avons procédé au ressenti. T. : Nous avons franchi les étapes les unes après les autres. On n’a jamais dit qu’on irait en demi-finale.

Après votre fausse couche, vous avez dit à Stéphane Rotenberg que le meilleur souvenir de l’aventure était votre voyage dans une bergerie. Plusieurs mois après le tournage, est-ce toujours le meilleur souvenir ?

R : Je dirais oui. Ce fut un voyage merveilleux car nous avons vécu le printemps, l’été, l’automne et l’hiver en même temps. T. : Vous ne voyez pas tout cela à la télé. A. : C’était la pluie, puis le soleil, la neige… C’était merveilleux. Mais en termes de bons moments, aujourd’hui je pense aussi au désert du Wadi Rum, c’était incroyable. T. : Mon plus beau souvenir est la Jordanie, que ce soit les gens ou les paysages… Le Pékin Express nous a redonné envie de voyager. Nous avons encore beaucoup à découvrir. On peut dire que c’est le début d’une histoire.

Tariq, t’as dit que ta vision d’Ahmed avait changé, que tu ne le voyais plus comme un enfant, comme un adolescent… depuis ton retour, ton impression s’est-elle confirmée ?

T. : C’est largement confirmé. Il a toujours été mon petit cousin, mais depuis qu’on a fait l’aventure, il s’est épanoui dans tout. Cela lui a fait ouvrir les yeux sur la vie de tous les jours, sur le fait qu’il ne faut jamais abandonner έκανε Cela l’a fait mûrir. : J’ai découvert des compétences que je ne connaissais pas. Lors du voyage en montagne, par exemple, je me suis trouvé étonnamment patient.

On vous présente comme les « drôles de cousins ​​», mais on ne vous a pas vu faire de blagues… Est-ce une légende ou des farces ont-elles été coupées au montage ?

T. : (Rires) Une chose que vous devez savoir : dans tous nos efforts pour faire le Pékin Express, nous nous sommes décrits comme des “cousins ​​aventuriers”. Je pense que lorsqu’ils ont vu la première étape, ils se sont dit : « Ils ne sont pas courageux du tout ! (Rires) Je pense donc qu’après avoir beaucoup ri, on nous a présenté comme un farceur pour rester sur le même sujet. : La joie de vivre, quoi.