Conférence de la Ligue Europa Payet, le pouvoir des émotions IL Y A 17 HEURES “Quand on joue à Toumba, le stade est toujours plein deux heures avant le début du match. Vous avez l’impression de jouer une finale de Coupe du mondenous raconte Youssef El-Arabi, l’attaquant de l’Olympiacos. Une fois que vous vous échauffez, ils aiment vous pousser. Dans les matchs, vous êtes sifflé à un point où vous ne pouvez pas entendre les sifflets de l’arbitre et vous jetez de la fumée. Honnêtement, c’est merveilleux à vivre, c’est une ambiance très, très agréable. Puis il y a des épisodes occasionnels et ça tue un peu le charme.“ Passé par le championnat de Grèce entre 2015 et 2017, Anthony Le Talec n’est pas prêt d’oublier Toumba, où il avait trouvé le chemin des filets lors de la victoire d’Atromitos en championnat en novembre 2016 (4-3). “C’est une ambiance particulièresouligne l’ancien Havre. A l’issue du match aller, les Marseillais n’auront pas de surprise quant à la manière dont ils seront accueillis. Il y a de nombreuses batailles dans les tribunes. Quand je jouais en Grèce, le championnat s’arrêtait souvent à cause de ça. Avec l’Olympiakos, le Panathinaikos et l’AEK, le stade du PAOK est l’un des plus chauds de Grèce. “ Les ultras du PAOK Salonique en déplacement à Marseille. 1 crédit Il y aura des brimades et les corners ne seront pas toujours faciles à faire Un bilan similaire est dressé par Sidney Govou, conseiller de Canal + après son unique saison en Super League grecque (2010-2011). “Espérons qu’en termes de sécurité, l’UEFA fera ce qu’il faut et le club aussi. Ce sont des endroits dangereux, ça peut vite déborder car les fans grecs sont trop nombreuxnous fait confiance le vice-champion du monde. Les tribunes sont proches du terrain et il semble que les ultras puissent avoir un accès rapide. Même si c’est impressionnant, il y aura de l’intimidation et les corners ne seront pas toujours faciles à exécuter, je ne pense pas que les joueurs puissent avoir peur de leur intégrité.. “ Le septuple champion de France avec l’OL est clair : l’engouement pour les stades en Grèce est unique. “C’est au-delà de la passion et concerne vraiment tous les clubsnote Sidney Govou, tout en montrant «le racisme sur le terrain quand j’y jouais“. J’ai vécu des moments très, très compliqués avec des invasions sur le terrain sans aucun débordement après le match. On sent que ça peut aller très vite. Je pense que le football est encore plus chaud en Grèce qu’en Turquie. J’ai joué contre des clubs turcs en Coupe d’Europe et j’ai vu moins de haine dans les yeux des gens. “ Une ambiance qui est donc “incomparable“Avec l’engouement du Vélodrome pour un ‘Olympico’ ou un derby Saint-Etienne-Lyon. L’excès d’amour peut parfois aller loin.”La veille d’un match avec l’Olympiakos, environ 3 000 motards étaient venus à Jibril (Cissé) avec de la fumée pour l’encourager.dit Sidney Govou. On habitait à côté, et puis ils sont passés devant chez moi en bloquant la circulationMarseille est prévenu : le PAOK jouera à midi jeudi après-midi. La réforme du FPF dit : “N’allez pas en Super League, on vous laissera faire ce que vous voulez” Conférence de la Ligue Europa Très juste, Milik va manquer le déplacement sur la pelouse du PAOK HIER A 14:02 Conférence de la Ligue Europa L’entraîneur du PAOK ne “regrette” pas ses menaces envers les supporters de l’OM HIER A 12:58