A Paris, derrière quelques dizaines de “gilets jaunes” rassemblés en tête de cortège, les pancartes rappellent cette urgence climatique : “Alerte rouge pour un avenir plus vert”, “Isolons les logements, pas les personnes”… Pour Astrid, 26 ans, n’a pas de temps à perdre face au réchauffement climatique : « C’est un cri du cœur pour qu’ils comprennent que cela compte pour nous et que tout le reste nous importe peu. Cette urgence est la plus importante car « nous survivrons ». Les animaux réussiront, nous ne nous adapterons pas !” Dans la tête des manifestants, le dernier rapport des experts du GIEC, publié lundi 4 avril, appelant à une transformation radicale de l’économie : « C’est très inquiétant. Il y a des rapports du GIEC depuis des années qui n’ont pas été pris en compte. La conclusion est claire aujourd’hui : c’est maintenant ou jamais, se souvient Julie, 26 ans. “Nous avons trois ans pour arranger les choses. Trois ans, c’est si peu que c’est fou. C’est pourquoi nous nous battons.” Julie, participante à la Marche pour l’Avenir, à Paris chez franceinfo Ceux qui piétinent le trottoir sont majoritairement des jeunes. Chloé, auditrice environnement, a 28 ans. « Voir beaucoup de jeunes donne de l’espoir, dit-il. Et c’est pour ça que tout le monde devrait s’impliquer”, estime Serge, chercheur en biologie. Il faut sans doute changer notre mode de vie. “L’avion est souvent moins cher que le train, c’est quelque chose qu’il faut régler politiquement.” Et c’est ce que demandent ces manifestants : n’oublions pas le climat pour les cinq prochaines années, quel que soit le chef de l’Etat. Une route vers le futur à Paris : exposition de Jérôme Jadot et François Rivallan
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