A Lille, des étiquettes injurieuses ont été apposées sur le bureau du PCF et dans certaines rues. Le ton était clair pour développer la pensée des écrivains qui, pour résumer, voient en Fabien Roussell un “traître” ayant empêché le leader LFI de se présenter au second tour de la présidentielle. Leur logique, purement mathématique, repose sur l’addition de 21,95% de LFI à 2,28% de PCF, supérieur à 23,15% de RN. Comme l’a écrit lundi sur Twitter le député LFI du Nord, Adrien Quattenens : “Je mentirais si je disais que 2,5% des communistes avec Fabien Roussel ne nous manquaient pas”, a-t-il écrit, ajoutant que celui de la diaspora était dangereux. et sans intérêt.”
“Ça n’a aucun sens de s’en prendre au PCF”
Depuis, des voix se sont fait entendre pour tenter de calmer le jeu. “Ce ne sont pas des méthodes acceptables. “Cela n’a aucun sens de s’attaquer au PCF”, a déclaré le député LFI Hugo Bernalitsis du Nord, qui a appelé à mettre l’accent sur les élections législatives “pour empêcher Macron d’avoir la majorité à l’Assemblée”. Le groupe socialiste majoritaire à la mairie de Lille a assuré les “communistes du nord” de son soutien, forgeant que “violences, insultes et “représailles” sont inacceptables et n’ont pas leur place dans notre démocratie”.